Lundi 7 juin 2021 - 18:30 - en ligne

Nous vous invitons à la cinquième séance d'un séminaire pluridisciplinaire organisé par
– Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies
– laboratoire INTERPSY
– Institut François Gény

Psychologie politique. Entre philosophie et passions (P4)

Political psychology: between passions and philosophy (P4)
Monthly seminar at the Lorraine University, Nancy, France


Phil Hutchinson

Political Dimensions of Shame

Dimensions politiques de la honte

Lundi 7 juin 2021, à 18h30, sur Zoom

Pour vous participer à cette séance, veuillez vous inscrire en cliquant ici.
L'exposé et la discussion auront lieu en anglais.

Both the lecture and the discussion will be in English, and will take place entirely online. It will start at 6:30 PM (Paris time), on Monday, June 7, 2021.
To register, please click here

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L'exposé sera suivi d'une discussion avec le public.

Phil Hutchinson est philosophe, il enseigne la psychologie philosophique appliquée à l’Université métropolitaine de Manchester au Royaume Uni. 

Hutchinson est auteur de l’ouvrage Shame and Philosophy. An Investigation in the Philosophy of Emotions and Ethics (2008). Ses recherches actuelles sont menées notamment sur la question de la honte et de la stigmatisation (en s’intéressant tout particulièrement à la santé sexuelle et à la VIH), la phénoménologie du placebo, et les façons non-représentationnalistes de saisir l’activité de l’esprit et la cognition (via l'ethnométhodologie entre autres).
Il a travaillé sur Wittgenstein, sur l’éthique, la philosophie politique, philosophie des sciences sociales et du cinéma.


Le séminaire P4 – présentation

https://seminairep4.wordpress.com/

La psychologie politique est une discipline qui, dès ses origines, se conçoit comme pluridisciplinaire : ce projet propose donc la mise en place d’un séminaire interdisciplinaire et exploratoire autour des questions sollicitées par ce champ de recherche qui ne fait que commencer à se développer. La philosophie sociale, approche aujourd’hui dominante en philosophie politique en France, se concentre sur des aspects systémiques de la société qui déterminent en grande partie la psychologie des individus. Cette approche qui nous paraît structurante mérite à notre avis d’être complétée par une autre, plus intéressée par la psychologie individuelle, par la compréhension de sa complexité, éclairée par diverses théories (épistémologie, morale, théories politiques enfin), et par des facteurs personnels, influençant la réception des composantes théoriques.

Nous voudrions mettre en œuvre nos compétences croisées en philosophie, psychologie, droit et politique, pour explorer le champ – la psychologie politique – dont les évolutions contemporaines ne cessent de nous interroger.

Le séminaire est organisé sous les auspices de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques – SFPJ.

Programme 2020-2021

  • 5 octobre 2020 – Didier Fassin (Princeton University / Collège de France), « Que peut-on apprendre des théories du complot? » (en ligne)
  • 2 novembre 2020 – Virginie Bonnot & Lola Girerd (Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris), « Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement » (en ligne)
  • 7 décembre 2020 – Phil Hutchinson (Manchester Metropolitan University), « Political dimensions of shame » (en ligne)
  • 11 janvier 2021 – Michal Bilewicz (Warsaw University), « Hate speech: social, psychological and political consequences » (en ligne)
  • 1 février 2021 – Vincent Berthet (Université de Lorraine), « L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution » (en ligne & en présence)
  • 1 mars 2021 – Lou Safra (Centre de recherches politiques de Sciences Po / CEVIPOF), « L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques »
  • 12 avril 2021 – Raphaël Künstler (ERRAPHIS, l’Université Toulouse – Jean Jaurès)

Organisation

Anna C. Zielinska, MFC au département de philosophie & chercheuse aux Archives Henri Poincaré – Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies & Romain Lebreuilly, MCF au département de psychologie & chercheur au laboratoire InterPsy, en collaboration avec Frédéric Géa, professeur de droit & chercheur à l’Institut François Geny. 

Lundi 11 janvier 2021 - 18:30 - en ligne

Nous vous invitons à la cinquième séance d'un séminaire pluridisciplinaire organisé par
– Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies
– laboratoire INTERPSY
– Institut François Gény

Psychologie politique. Entre philosophie et passions (P4)

Political psychology: between passions and philosophy (P4)
Monthly seminar at the Lorraine University, Nancy, France


Michal Bilewicz

Hate speech: social, psychological and political consequences

Discours de haine: conséquences sociales, psychologiques et politiques

Lundi 11 janvier 2021, à 18h30, sur Zoom

Pour participer à cette séance, veuillez vous inscrire en cliquant ici.
L'exposé et la discussion auront lieu en anglais.

Both the lecture and the discussion will be in English, and will take place entirely online. It will start at 6:30 PM (GTM+1), on Monday, January 11, 2021.
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En français

Michał Bilewicz est un psychologue social, essayiste, professeur à l'Université de Varsovie en Pologne. Il est directeur du Centre de recherche sur les préjugés à l'Université de Varsovie

Il a dirigé et co-dirigé plusieurs ouvrages, notamment « The Psychology of Conspiracy » (2015). Ses travaux sur les préjugés et les stéréotypes ont réellement contribué à mieux comprendre les dynamiques de contagion se produisant dans les discours de haine. Il a aussi travaillé sur la psychologie de la consommation de la viande.

In English

Michał Bilewicz is a social psychologist, writer, professor at the University of Warsaw in Poland. He is the head of the Center for Research on Prejudice at the University of Warsaw.

He has edited and co-edited several books, including “The Psychology of Conspiracy” (2015). His work on prejudices and stereotypes has genuinely contributed to a better understanding of the dynamics of contagion occurring in hate speech. He also worked on the psychology of meat consumption.


Le séminaire P4 – présentation

https://seminairep4.wordpress.com/

La psychologie politique est une discipline qui, dès ses origines, se conçoit comme pluridisciplinaire : ce projet propose donc la mise en place d’un séminaire interdisciplinaire et exploratoire autour des questions sollicitées par ce champ de recherche qui ne fait que commencer à se développer. La philosophie sociale, approche aujourd’hui dominante en philosophie politique en France, se concentre sur des aspects systémiques de la société qui déterminent en grande partie la psychologie des individus. Cette approche qui nous paraît structurante mérite à notre avis d’être complétée par une autre, plus intéressée par la psychologie individuelle, par la compréhension de sa complexité, éclairée par diverses théories (épistémologie, morale, théories politiques enfin), et par des facteurs personnels, influençant la réception des composantes théoriques.

Nous voudrions mettre en œuvre nos compétences croisées en philosophie, psychologie, droit et politique, pour explorer le champ – la psychologie politique – dont les évolutions contemporaines ne cessent de nous interroger.

Le séminaire est organisé sous les auspices de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques – SFPJ.

Programme 2020-2021

  • 5 octobre 2020 – Didier Fassin (Institute for Advanced Study, Princeton / Collège de France), « Que peut-on apprendre des théories du complot? » (en ligne)

  • 2 novembre 2020 – Virginie Bonnot & Lola Girerd (Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris), « Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement » (en ligne)

  • 11 janvier 2021 – Michal Bilewicz (Warsaw University), « Hate speech: social, psychological and political consequences » (en ligne)

  • 1 février 2021 – Vincent Berthet (Université de Lorraine), « L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution » (en ligne & en présence)

  • 1 mars 2021 – Lou Safra (Centre de recherches politiques de Sciences Po / CEVIPOF), « L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques » (en ligne & en présence)

  • 12 avril 2021 – Raphaël Künstler, « Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ? »

  • 3 mai 2021 – Pierre Fasula (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), « Du ressentiment en politique »

  • 7 juin 2021 – Phil Hutchinson (Manchester Metropolitan University), « Political dimensions of shame » (en ligne)

Organisation

Anna C. Zielinska, MFC au département de philosophie & chercheuse aux Archives Henri Poincaré – Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies & Romain Lebreuilly, MCF au département de psychologie & chercheur au laboratoire InterPsy, en collaboration avec Frédéric Géa, professeur de droit & chercheur à l’Institut François Geny. 

Lundi 2 novembre 2020 - 18:00 - zoom

Nous vous invitons à cette sixième séance du séminaire

Psychologie politique : entre philosophie et passions (P4)

qui commencera par un exposé de

Virginie Bonnot

MCF HDR en psychologie sociale, Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris

Lola Girerd 

doctorante en psychologie, Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris

qui sera suivi d’un temps de discussion avec le public. 

Lundi 2 novembre 2020, à 18h00, sur Zoom

Cette séance du séminaire aura lieu entièrement en ligne (zoom). Pour vous y participer, veuillez vous inscrire ici en cliquant sur ce lien.    

Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement.

En psychologie sociale l’action collective est définie comme une action menée individuellement (e.g., signer une pétition) ou collectivement (e.g., participer à une manifestation), au nom d’un groupe, dans le but de défendre et améliorer la situation de ce groupe dans la société.

Les modèles accordent un rôle central à l’identité sociale, et plus particulièrement à l’identité politisée (e.g., féministe), pour prédire l’engagement dans l’action collective (i.e., modèles basés sur la théorie de l’identité sociale). Les recherches présentées s’interrogeront sur les obstacles, en particulier d’ordre idéologique, à l’action collective menée par les femmes en faveur de leur groupe.

https://seminairep4.wordpress.com/2020/09/03/bonnot-girerd/

Lundi 5 octobre 2020 - 18:30 - zoom

Nous vous invitons à la cinquième séance du séminaire Psychologie politique : entre philosophie et passions (P4), qui commencera par un exposé de Didier Fassin, anthropologue, sociologue et médecin, professeur de sciences sociales à l’Institute for Advanced Study à Princeton, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (centre Iris), et professeur de santé publique au Collège de France. Son exposé sera suivi d’un temps de discussion avec le public. 

Didier Fassin

Lundi 5 octobre 2020, à 18h30, sur Zoom

https://seminairep4.wordpress.com/2020/09/06/didier-fassin-5-oct-2020/

Cette séance du séminaire aura lieu entièrement en ligne (zoom). Pour vous y participer, veuillez vous inscrire en cliquant sur ce lien.  Cf. aussi l’événement facebook.

Que peut-on apprendre des théories du complot?

Parmi plusieurs ouvrages de Didier Fassin, notons quelques titres particulièrement pertinents pour le thème du séminaire:

  • Quand les corps se souviennent. Expérience et politiques du sida en Afrique du sud , La Découverte, Paris, 2006
  • De la question sociale à la question raciale ? Représenter la société française (avec Eric Fassin), La Découverte, 2006
  • L’empire du traumatisme. Enquête sur la condition de victime (avec R. Rechtman), Flammarion, Paris, 2007
  • La raison humanitaire. Une histoire morale du temps présent , Paris:Hautes Études–Gallimard – Seuil, 2010
  • La Force de l’ordre. Une anthropologie de la police des quartiers , Paris: Le Seuil, collection La Couleur des idées, 2011
  • Moral Anthropology. A Companion, Malden, Wiley-Blackwell, 2012
  • L’Ombre du monde. Une anthropologie de la condition carcérale , Paris: Seuil, 2017
  • Writing the World of Policing. The Difference Ethnography Makes, Chicago, The University of Chicago Press, 320 p., 2017
Lundi 14 septembre 2020 - 18:30 - G04

Le département de philosophie de l'Université de Lorraine, Nancy
& les Archives Henri Poincaré
sont heureux de vous inviter à la dix-huitième séance d’une série de projections autour du thème :
"La vie et la mort au cinéma"

Bilindness

L'Aveuglement

(Japon, Brésil, Canada, 2008)
Réal. Fernando Meirelles

La projection sera suivie d’une discussion animée par

Samuel Nowakowski (LORIA / infocom)

Et Anna C. Zielinska (Archives Poincaré / philosophie)

14 septembre 2020

(lundi – c'est exceptionnel ! On retrouve les mercredis très rapidement) à 18h30
CLSH, 23 Boulevard Albert 1er, 54000 Nancy
Bât. G, salle G04
VOSTF
événement facebook

Le film est une adaptation du roman homonyme de José Saramago (prix Nobel de littérature).

Le film (et le roman) parle d'une épidémie massive – et inexpliquée – de cécité. C’est une œuvre apocalyptique mais il suffit de lire une phrase d’introduction pour comprendre qu’il ne s’agit pas de l’histoire d’une maladie physique. La cécité volontaire, la mauvaise foi sartrienne, l’aveuglement, permettent de réfléchir sur les choix et les inerties qui se retrouvent dans la société actuelle.

Un film-prétexte pour parler de l’expérience unique que nous sommes en train de vivre actuellement.

Nous voulons commencer cette année académique avec vous, avec autant de lucidité que possible mais surtout – accompagné-e-s (et masqué-e-s!)

Organisation: anna.zielinska@univ-lorraine.fr
Entrée libre et gratuite
 

Mercredi 23 septembre 2020 - 18:00 - G04

Le cycle des

Grandes Conférences des Archives Henri Poincaré

est conçu comme un espace de rencontre entre chercheurs et grand public. Il couvre de nombreux champs disciplinaires : philosophie, épistémologie, éthique, histoire des sciences et des techniques, histoire des institutions, sociologie des sciences et des organisations, etc.

Le 23 septembre 2020, nous vous invitons dans ce cadre à écouter l'exposé présenté par

Kai Wehmeier

(University of California, Irvine)

« Dans quel sens les modalités sont-elles des quantificateurs ? »

Lieu: Nancy, Université de Lorraine, Campus Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Lorraine, place Godefroy de Bouillon, bâtiment G, salle G04, rez-de-chaussée.

La conférence sera transmise en ligne (et si la pandémie persiste, elle se déroulera exclusivement en ligne) – inscrivez-vous ici pour recevoir les codes de connexion :
https://forms.gle/fYyt6bM2hb7PSAnx6

Pour l'évenement facebook – cliquez ici.

Résumé

On entend souvent la platitude concernant le fait que les opérateurs modaux ne sont que des quantificateurs sur des mondes possibles. Certes, les règles sémantiques gouvernant les modalités utilisent des quantificateurs dans le métalangage ; pourtant, la pertinence de cette observation n'est pas tout à fait évidente, et les traductions connues entre des langages modaux et des langages de premier ordre n'étaient pas l'identification des modalités avec des quantificateurs standards. Après une brève discussion au sujet de la notion de variante notationnelle, j'introduirai un nouveau genre de quantificateur que j'appelle “quantificateur d’accessibilité” dont je montrerai que les modalités y correspondent précisément.

Mercredi 18 novembre 2020 - 18:00 - en ligne

Le cycle des

Grandes Conférences des Archives Henri Poincaré

est conçu comme un espace de rencontre entre chercheurs et grand public. Il couvre de nombreux champs disciplinaires : philosophie, épistémologie, éthique, histoire des sciences et des techniques, histoire des institutions, sociologie des sciences et des organisations, etc.

Le 18 novembre 2020, nous vous invitons dans ce cadre à écouter l'exposé présenté par

Jean-Jacques Kupiec

(Systems Biology Group Lab / Biologie des Systèmes, l'Université La Sapienza, Rome)

« Et si le vivant était anarchique ? »

La conférence a été enregistrée – vous pouvez la consulter ici

Pour l'évenement facebook – cliquez ici.

Résumé
Le déterminisme a toujours dominé en biologie. Avec la génétique et la biologie moléculaire, le vivant a été conçu comme la réalisation d'un ordre codé dans le génome, toute l’activité cellulaire étant supposée dirigée par le programme génétique. Cette vision doit être remise en cause. D’une part, la génétique oscille depuis ses origines entre une version forte (un gène détermine un caractère d’un être vivant) et une version faible, de nos jours appelée « épigénétique » (le déterminisme du gène est tempéré par d’autres facteurs dont l’environnement). Les biologistes sont pris entre ces deux versions de la génétique, dont la coexistence a pour effet de la transformer en une idéologie infaillible. D’autre part, on a trouvé du désordre partout où l'ordre (le programme) était censé régner dans le vivant, y compris dans le fonctionnement des gènes. Il est temps d’accepter la part anarchique du vivant, c’est-à-dire la variation aléatoire qui en est la propriété première et d’en tirer les conséquences. Il n’existe aucun ordre biologique intrinsèque qui déterminerait la vie. Les êtres vivants ne sont pas des sociétés centralisées de cellules obéissant aux ordres du génome ou de l’environnement, mais des communautés de cellules anarchistes actrices de leur destin, grâce au hasard qu’elles utilisent à leur profit.

Publications importantes de Jean-Jacques Kupiec :
* Et si le vivant était anarchique ?, Paris, Editions Les Liens qui Libèrent, 2019.
* avec Pierre Sonigo, Ni Dieu ni gène : pour une autre théorie de l'hérédité, Paris, Seuil, coll. « Science Ouverte », 2000.
* L'Origine des individus, Paris, Fayard, coll. « Le Temps des Sciences », 2008.

Cf. Interview : Génétique : « Il faut renoncer aux lois de Mendel »

Pour d'autres conférences, allez surl le site des Archives Henri-Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (AHP-PReST)

Mercredi 21 octobre 2020 - 18:00 - G04 & en ligne

Le cycle des

Grandes Conférences des Archives Henri Poincaré

est conçu comme un espace de rencontre entre chercheurs et grand public. Il couvre de nombreux champs disciplinaires : philosophie, épistémologie, éthique, histoire des sciences et des techniques, histoire des institutions, sociologie des sciences et des organisations, etc.

Le 21 octobre 2020, nous vous invitons dans ce cadre à écouter l'exposé présenté par 

Andrew Arana 

(Département de philosophie, Université de Lorraine)

« Le fini et l’infini : perspective occidentale, perspective japonaise »

Lieu: Nancy, Université de Lorraine, Campus Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Lorraine, place Godefroy de Bouillon, bâtiment G, salle G04, rez-de-chaussée.

La conférence sera transmise en ligne (et si la pandémie persiste, elle se déroulera exclusivement en ligne) – inscrivez-vous ici pour recevoir les codes de connexion :
https://forms.gle/fYyt6bM2hb7PSAnx6

Pour l'évenement facebook – cliquez ici

Résumé 

Le finitisme est la préférence pour les inférences finies effectives sur les objets concrètes (par exemple, les signes numériques) en mathématiques. Développée et défendue par Hilbert, cette préférence vise aux démonstrations finies de la consistence de théories mathématiques infinies, y compris larithmétique et la théorie des ensembles. Hilbert dit que ces démonstrations justifieraient notre usage des mathématiques infinies, malgré notre nature finie. Cependant, Gödel a démontré que cet espoir n’est pas possible de la manière envisagée par Hilbert, en prouvant qu’une théorie arithmétique ne peuvent pas démontrer sa propre consistance. Donc pour prouver la consistance de l’arithmétique, il faut utiliser des éléments et méthodes non arithmétiques. Mais il reste possible que ces extensions non arithmétiques de l’arithmétique peuvent être finitistes. Cette question concerne la nature du fini et la nature finitiste de notre pensée. 

Dans cette conférence je me concentre sur une réponse à cette question par le logicien japonais Gaisi Takeuti, un théoricien de la démonstration du premier rang. Cette réalisation est particulièrement interessante parce qu'elle est ancrée dans ses études de Hilbert et Bernays, et donc finalement de Kant, mais aussi dans l'école de Kyoto de la philosophie japonaise. Contrairement à la conception occidentale standard, selon laquelle il existe un grand abîme entre le fini et l'infini, dans la philosophie japonaise les deux se mêlent. Dans l'école de Kyoto, Kitaro Nishida (le philosophe japonais le plus célèbre du XXème siècle) a développé ce rapport dans les mathématiques et la logique, et ensuite plus globalement, utilisant ses lectures occidentales (y compris Kant, Dedekind et Poincaré) et ses pensées de la tradition bouddhiste de l'école de Kegon. Nous montrons que Takeuti était bien influencé par Nishida, et que cette influence donne forme au finitisme de Takeuti. Je vais montrer que le projet de Takeuti est une vraie rencontre des traditions occidentales et orientales, en mathématiques, logique, et philosophie.
 
Andrew Arana est professeur (depuis 2020) à l'Université de Lorraine, après avoir été maître de conférences à l'Université Paris I Panthéon Sorbonne. Il est philosophe des mathématiques et logicien. 
 
Mercredi 30 septembre 2020 - 18:30 - G04 + zoom

Nous vous invitons à une conférence-débat organisée par le Département de philosophie de l'Université de Lorraine et les Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies.

Pendant cette rencontre, le philosophe

Roger POUIVET

(Université de Lorraine)

fera une présentation (en français) intitulée:

Pourquoi être sage ?

Resumé:
L’éthique intellectuelle, une épistémologie des vertus (Vrin, 2020) propose de rompre avec l'épistémologie moderne, en retrouvant certains aspects de la philosophie antique et de la philosophie médiévale. Elle mettaient la sagesse et non la justification ou l’évidence au centre de notre vie intellectuelle. Celle-ci n’est pas séparable de notre vie morale. L’épistémologie se fonde sur une métaphysique des personnes, comprise comme une réflexion sur la sorte d’êtres que nous sommes - ni des anges ni des bêtes, mais des êtres intermédiaires, à la fois immatériels et matériels. Nos vertus nous réalisent au mieux ; nos vices, y compris intellectuels, nous corrompent. Ainsi, notre vie est intellectuellement bonne quand le divin l'illumine, comme le disait Aristote dans l’Éthique à Nicomaque.

Quand?
mercredi 30 septembre 2020, 18h30-20h00
Où?
Dans la salle G04 du campus CLSH à Nancy et sur Zoom.

La conférence a été enregistrée et est disponible en ligne – cliquez ici

Evénement facebook

Roger Pouivet est professeur de philosophie à l'Université de Lorraine, membre senior de l'Institut universitaire de France et membre de l'Académie de Stanislas.
Ses travaux relèvent de la philosophie de l'art et de l'esthétique (en particulier des questions d'ontologie et de métaphysique de l'art), de l'épistémologie des croyances (notamment des croyances religieuses), de la philosophie de la religion, de la métaphysique et de la philosophie polonaise (École de Lvov-Varsovie, Cercle de Cracovie).

Notre rencontre se fera dans le contexte de sa toute dernière publication, un ouvrage intitulé L’éthique intellectuelle. Une épistémologie des vertus (Vrin, 2020).

Lundi 6 juillet 2020 - 16:00 - zoom

Séminaire philo-info

Le séminaire est coorganisé par les Archives Henri Poincaré (AHP-PReST) et le Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications LORIA – dans le contexte du projet OLKi.

La cinquième session du séminaire philosophie-informatique aura lieu

Lundi 6 juillet 2020 à 16h00

Pour voir l'enregistrement de la conférence :

https://youtu.be/Or1DfNxxNdw. 

Constantine Sandis

University of Hertfordshire

AI Intelligibility & Rights to Explanation

Page facebook de l'événement

The right to an explanation of automated decisions is typically described in terms of ‘providing transparency’. This is thought to render AI intelligible by disclosing the algorithms and machine learning ‘responsible for’ its output. I argue against this way of framing the very question of explainable AI before providing an alternative.

Constantine Sandis est un philosophe de l'action, travaillant notamment sur Ludwig Wittgenstein et David Hume. Il a publié plusieurs livres et articles, et, bientôt, un ouvrage en français, Raisons et responsabilité: Essais de philosophie de l’action (Ithaque, 2020).

Organisation

Ce séminaire s’inscrit dans le cadre du projet LUE Open Language and Knowledge for Citizens et vous est proposé par Maël Pégny, Anna Zielinska et Cyrille Imbert des Archives Henri-Poincaré.

contact: anna.zielinska@univ-lorraine.fr

Lundi 15 juin 2020 - 16:00 - zoom

Séminaire philo-info

Le séminaire est coorganisé par les Archives Henri Poincaré (AHP-PReST) et le Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications LORIA – dans le contexte du projet OLKi.

La quatrième session du séminaire philosophie-informatique aura lieu lieu lundi 15 juin 2020 à 16h00 sur le Zoom

Pour visionner l'enregistrement, cliquez ici: https://youtu.be/hyjng7aJy0A

Nous nous réunirons pour parler du thème qui nous concerne toutes et tous:

Politiques de la technique.

Autour des usages du numérique dans le contexte de la Covid 19

Page facebook de l'événement

Nous nous poserons entre autres les questions suivantes:
– la question de l'équilibre délicat entre la liberté et la sécurité
– les applications telles que StopCovid son-elles effectivement utiles ou visent-elles surtout à couvrir les insuffisances médicales?
– StopCovid – l'application est-elle moins ou plus invasive que facebook/twitter etc?
– quels usages détournés des applications de traçage?

Seront réunis notamment:

  • Maxime Amblard (LORIA)
  • Christophe Cerisara (LORIA)
  • Cyrille Imbert (Archives Henri-Poincaré)
  • Samuel Nowakowski (LORIA)
  • Maël Pégny (Archives Henri-Poincaré)
  • Anna C. Zielinska (Archives Henri-Poincaré)


Organisation

Ce séminaire s’inscrit dans le cadre du projet LUE Open Language and Knowledge for Citizens et vous est proposé par Maël Pégny, Anna Zielinska et Cyrille Imbert des Archives Henri-Poincaré.

contact: anna.zielinska@univ-lorraine.fr

Nous vous invitons à une conférence organisée par le Département de philosophie de l'Université de Lorraine et les Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies.

Pendant cette rencontre, la philosophe

Philip Stratton-Lake

(Université de Reading, UK)

fera une présentation (en anglais) intitulée:

Pourquoi lire David Ross aujourd'hui?

Why read David Ross today?

Son intervention sera suivie d'une discussion animée par Anna C. Zielinska (Université de Lorraine).

Quand?
lundi 8 juin 2020, 16h00-18h00 (temps de Nancy)
Où?
sur Zoom ; voici l'enregistrement de la conférence:
https://youtu.be/tKLf01RuId4

Evénement facebook

Philip Stratton-Lake est un philosophe britannique, spécialiste de l'histoire de l'intuitionnisme anglais. Il est éditeur et préfacier de l'édition de 2002 du livre de David Ross, The Right and the Good (Oxford University Press). Ce livre est une réjouissante surprise du programme de l'agrégation de philosophie de 2021, et nous aurons le plaisir unique d'écouter celui qui le connait le mieux aujourd'hui.

Les deux feront de leur mieux pour convaincre les futurs agrégatifs et leurs enseignants que la métaéthique contemporaine doit à W. D. Ross sinon quelques réponses, au moins: plusieurs questions et interrogations bien posées.
 

Lundi 25 mai 2020 - 16:00 - zoom

Nous vous invitons à une conférence-débat organisée par le Département de philosophie de l'Université de Lorraine et les Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies;

Pendant cette rencontre, la philosophe

Annabel Herzog

(Université de Haifa)
fera une présentation (en français) intitulée:

Emmanuel Levinas et la politique. Justice, miséricorde, universalité

Son intervention sera suivie d'une discussion animée par Paul Clavier et Anna C. Zielinska (Université de Lorraine).

Quand?
lundi 25 mai 2020, 16h00-18h00
Où?
sur Zoom

Enregistrement de l'événement : 

https://youtu.be/VmpXbamz_fE

Evenement facebook

Annabel Herzog a étudié la théorie politique et des philosophes tels que Emmanuel Lévinas, Jacques Derrida et Hannah Arendt; elle a notamment publié un libre: Hannah Arendt : totalitarisme et banalité du mal (PUF, 2011).

Notre rencontre se fera dans le contexte de sa toute dernière publication, un ouvrage intitulé Levinas's Politics: Justice, Mercy, Universality (University of Pennsylvania Press, 2020): 

Emmanuel Levinas n’est plus à présenter. Pourtant sa philosophie, formulée dans les thèses extrêmes de ses grands livres éthiques (Totalité et infini, Autrement qu’être ou au-delà de l’essence, De Dieu qui vient à l’idée) et dans ses commentaires talmudiques, présente une difficulté majeure : le rapport entre l’éthique et la politique. Ce rapport apparaît, dans ces livres éthiques, comme une interruption, voire même une destruction de l’éthique par la politique, ce qui pose un problème quasi insoluble dans un monde qui est, par définition, toujours politique. Dans son nouvel ouvrage, Levinas’s Politics, Annabel Herzog montre que dans ses lectures talmudiques Levinas propose une vision beaucoup plus positive du politique, qui redéfinit et même transforme l’utopie des analyses éthiques.

Lundi 18 mai 2020 - 16:00 - zoom

You are invited to join the University of Lorraine Philosophy Department for its first online lecture in English, coming to you via Zoom.

When: Monday 18 May, 4pm-6pm (45 mins talk + Q&A)

David Enoch

Professor of Philosophy, Hebrew University of Jerusalem

Oh, All the Wrongs I Could Have Performed!

Or: Why Care about Morality, Robustly Realistically Understood

facebook event

To register, please click here

Being a public lecture it should be accessible to all — so do not hesitate to invite friends and colleagues who might be like to come.

Abstract
Suppose someone is brought up as an orthodox Jew, and so only eats kosher, is very conservative sexually, etc. Suppose they then find out that this Judaism stuff - at least in its orthodox, literal reading - is just all a big mistake. If they then regret all the fun they could have had, all the shrimp the could have eaten, all the sex!, - well, if they regret all this now, this makes perfect sense.
Suppose someone finds out that moral realism is false, or maybe even that Mackie was right. And they now regret all the fun they could have had hurting people's feeling, not helping, etc. – This doesn’t seem to make sense. And even if it does, there's a fairly strong disanalogy between the moral and the religious case. This asymmetry is, on a realist picture of morality, surprising. It calls for explanation.
In this paper, I try to explain it. The discussion engages some of the familiar objections to Robust realism form the literature – the why-be-moral challenge, the question whether it’s virtuous to be motivated by the moral de-dicto, and, perhaps most centrally, the question whether and why we should care about the moral properties, when those are understood along robust realist lines.

Organized by Anna C. Zielinska (University of Lorraine).

Jeudi 30 avril 2020 - 16:00 - Zoom

Vous êtes invité-e-s à une conférence-débat organisée par le Département de philosophie de l'Université de Lorraine et les Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies

Pendant cette rencontre, le philosophe 

Mathias GIREL

(ENS Paris) 

fera une présentation intitulée: 

Post-vérité, manipulation et confusion

Son intervention sera suivie d'une discussion animée par Paul Clavier et Anna C. Zielinska (Université de Lorraine).

Quand?
jeudi 30 avril 2020, 16h00-18h00
Où?
sur Zoom
inscrivez vous ici pour recevoir le code (le courriel sera envoyé la veille de la conférence)
https://forms.gle/rQPLbSwygKk7gzyX6

https://www.facebook.com/events/257493065652843/

Mathias GIREL est depuis 2009 maître de conférences de philosophie au département de philosophie de l’ENS Ulm. Ses enseignements portent sur la philosophie américaine, en particulier le mouvement pragmatiste, sur l’épistémologie, ainsi que la philosophie générale. 

Il travaille sur le mouvement pragmatiste et plus largement la philosophie américaine des XIXe et XXe siècle, ainsi que sur des questions d’histoire et de philosophie des sciences qui me conduisent à examiner à la fois la production d’ignorance dans des débats autour des sciences et le jeu sur les attitudes doxastiques (croyance, doute) dans ces mêmes débats. 

Il est notamment auteur du livre: Science et territoires de l'ignorance (Ed. Quae, 2017)

Présentation du livre : 

L’ignorance peut être autre chose que la pure absence de savoir ou que le simple fait d’être privé de connaissances possédées par d’autres : elle peut être surmontée, elle peut aussi être produite. Quels sont les variétés et les modes de l’ignorance, et pourquoi est-il essentiel d’en tenir compte dans les débats environnementaux et sanitaires ? Lorsqu’elle est « produite », comme l’estiment certains, comment l’est-elle ?

L’ouvrage répond à ces questions et, au-delà de l’opposition tranchée entre l’ignorance conçue comme front de la science et l’ignorance stratégique, il explore une véritable « zone grise » qui constitue une partie de ce paysage : conflits d’intérêt, débats sur les sources de financement de la recherche, crise de la réplication des expérimentations. Quand et comment peut-on sortir de cette « zone grise » où tout devient indiscernable pour qualifier plus nettement les phénomènes en jeu ? Si nos enquêtes comme nos actions peuvent réussir ou échouer, échouer de manière épisodique ou persistante, sous l’action d’un tiers ou non, dans quels cas est-il raisonnable de relier ces échecs à des intentions ?

 

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