Mercredi 26 mai 2021 - 18:00 - en ligne

 

Le cycle des Grandes Conférences des Archives Henri Poincaré est conçu comme un espace de rencontre entre chercheurs et grand public. Il couvre de nombreux champs disciplinaires : philosophie, épistémologie, éthique, histoire des sciences et des techniques, histoire des institutions, sociologie des sciences et des organisations, etc.

Nous vous invitons dans ce cadre à écouter l'exposé présenté par

Martin Kusch

Université de Vienne, Autriche

«Georg Simmel’s Relativism: Proto-Analytic Epistemology, Genealogy, and Jewish Philosophy»

Quand?

26 mai 2021, 18h

Pour participer à la réunion en ligne, inscrivez-vous en cliquant ici.

Évenement facebook – cliquez ici.

RESUME

Georg Simmel’s work on various forms of relativism is both one of the most original and one of the least-known contributions to early-twentieth-century German-language philosophy. In this paper, I shall offer a new interpretation of Simmel’s relativism, focusing mainly on his opus magnum, Die Philosophie des Geldes of 1900.

My interpretation has two parts corresponding to Simmel’s two rather different projects vis-à-vis relativism: first, Simmel’s defence of epistemic relativism in terms familiar from analytic philosophy; and second, Simmel’s attempt to justify relativism genealogically by showing that it is the natural outcome of developments in the natural and social sciences, as well as in financial capitalism and the modes of thinking it encourages.

The second project -- the “genealogy of relativism”, as I shall call it -- is, amongst other things, a response to two highly influential tropes in 19th-and-early-20th-century German and Austrian antisemitism: to wit, that the Jews are responsible for anything-goes-relativism on the one hand, and ruthless capitalism and socialism on the other hand. Simmel turns these tropes around: the Jewish relativist philosopher and social theorist is perfectly placed both to analyse the problems of the modern economy and culture, and to offer a way of escaping some of its problematic effects. In this way, Simmel at least implicitly presents relativism as a key pillar of Jewish philosophy.

***

Pour d'autres conférences, allez sur le site des Archives Henri-Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (AHP-PReST)

https://poincare.univ-lorraine.fr/fr/grandes-conferences-des-archives-he...

Lundi 3 mai 2021 - 18:30 - en ligne

 

Nous vous invitons à la onzième séance d'un séminaire pluridisciplinaire organisé par
– Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies
– laboratoire INTERPSY
– Institut François Gény

PSYCHOLOGIE POLITIQUE
Entre philosophie et passions (P4)

/Political psychology:
between passions and philosophy (P4)
Monthly seminar at the Lorraine University, Nancy, France/

Pierre FASULA

Quelle valeur du ressentiment ? 

Lundi 3 mai 2021, à 18h30, sur zoom

Inscrivez-vous ici pour participer.

Pierre Fasula est philosophe, chercheur associé à l’ISJPS – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne


RESUME: 
Quelle valeur le ressentiment pourrait-il bien avoir ? Sa fréquente condamnation contemporaine, qui s’inspire souvent de Nietzsche ou de Max Scheler, masque peut-être la légitimité de certaines formes qu’il prend, ou en tout cas la nécessité de suspendre son jugement, quand il provient d’une expérience bien réelle de violence radicale, d’oppression ou de domination. Peut-on vraiment demander à une victime de ne plus être dans le ressentiment ? 

Dans cette intervention, on commencera par souligner les différentes prises par le ressentiment. Sur cette base, on pourra alors esquisser une réponse à la question de la valeur morale et sociale du ressentiment, notamment de sa justification et de sa légitimité, mais aussi à celle de sa valeur de vérité – n’est-il pas censé pousser à la mauvaise foi, voire à la paranoïa ? 


PRESENTATION DU SEMINAIRE

https://seminairep4.wordpress.com/

La psychologie politique est une discipline qui, dès ses origines, se conçoit comme pluridisciplinaire : ce projet propose donc la mise en place d’un séminaire interdisciplinaire et exploratoire autour des questions sollicitées par ce champ de recherche qui ne fait que commencer à se développer. La philosophie sociale, approche aujourd’hui dominante en philosophie politique en France, se concentre sur des aspects systémiques de la société qui déterminent en grande partie la psychologie des individus. Cette approche qui nous paraît structurante mérite à notre avis d’être complétée par une autre, plus intéressée par la psychologie individuelle, par la compréhension de sa complexité, éclairée par diverses théories (épistémologie, morale, théories politiques enfin), et par des facteurs personnels, influençant la réception des composantes théoriques.

Nous voudrions mettre en œuvre nos compétences croisées en philosophie, psychologie, droit et politique, pour explorer le champ – la psychologie politique – dont les évolutions contemporaines ne cessent de nous interroger.

Le séminaire est organisé sous les auspices de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques – SFPJ.
PROGRAMME 2020-2021
5 octobre 2020 – Didier Fassin (Institute for Advanced Study, Princeton / Collège de France), « Que peut-on apprendre des théories du complot? » (en ligne)
2 novembre 2020 – Virginie Bonnot & Lola Girerd (Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris), « Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement » (en ligne)
11 janvier 2021 – Michal Bilewicz (Warsaw University), « Hate speech: social, psychological and political consequences » (en ligne)
1 février 2021 – Vincent Berthet (Université de Lorraine), « L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution » (en ligne & en présence)
1 mars 2021 – Lou Safra (Centre de recherches politiques de Sciences Po / CEVIPOF), « L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques » (en ligne & en présence)
12 avril 2021 – Raphaël Künstler, « Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ? »
3 mai 2021 – Pierre Fasula (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), « Du ressentiment en politique »
7 juin 2021 – Phil Hutchinson (Manchester Metropolitan University), « Political dimensions of shame » (en ligne)

Mardi 27 avril 2021 - 14:00 - en ligne

 

Séminaire : présentation des mémoires de masters de philosophie

Nous vous invitons à un séminaire annuel de présentation des mémoires de master en cours d'élaboration.
Nous avons invité quelques étudiantes et étudiants à nous parler de leur travail en cours, de leurs idées et des difficultés rencontrées – aussi bien méthodologiques que de fond.
D'une part, il s'agit de créer un espace de discussion pour les personnes qui sont en train d'écrire leurs travaux en ce moment, et de l'autre – de montrer aux étudiantes et aux étudiants en licence et en M1 le processus d'écriture, et avoir une discussion plus générale sur le travail de recherche et d'écriture en philosophie.

Le programme détaillé sera publié dans les jours à venir, mais bloquez cet après midi dans votre agenda !

En présence de Paul Clavier, Roger Pouivet et d'Anna Zielinska (nous n'excluons pas d'invités surprises).

Mardi 27 avril 2021, l'après midi.

Programme

14h00 Présentation du séminaire, et rappel des outils méthodologiques par Julien Borgeon

14h30 Marjorie Kilbert, « La reconnaissance dans l'héritage hégélien »

14h50 Célia Lescuyer, « Action politique et compréhension chorégraphique : un problème éthique posé par les mouvements sociaux »

15h10 William Devillard, « Penser le diagnostic médical : entre objectivité et subjectivité

15h30 Camille Piccolo, « De la relation entre l'art et la morale : Conceptions et critiques »

La vidéo avec l'intervention de Chloé Mouthon est en ligne – visionnez-la avant la séance.

Cf. l'événement facebook

Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/81141844543?pwd=WFgrMjRiUWJjREYzbmJMbVZsVkNrUT09
ID de réunion : 811 4184 4543
Code secret : 114729
 

Mercredi 24 mars 2021 - 18:00 - en ligne

 

Le cycle des Grandes Conférences des Archives Henri Poincaré est conçu comme un espace de rencontre entre chercheurs et grand public. Il couvre de nombreux champs disciplinaires : philosophie, épistémologie, éthique, histoire des sciences et des techniques, histoire des institutions, sociologie des sciences et des organisations, etc.

Nous vous invitons dans ce cadre à écouter l'exposé présenté par

Corine Defrance

CNRS, Sorbonne Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe

« La reprise des relations scientifiques franco-allemandes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale »

24 mars 2021, 18h

Pour participer à la conférence en ligne, inscrivez-vous en cliquant ici.

Résumé : Dans l’immédiat après-guerre, l’Allemagne restait encore pour la plupart des Français, y compris pour bon nombre de scientifiques, « l’ennemi héréditaire ». Au tournant du nouveau millénaire, Pierre Papon, ancien  directeur général du CNRS, affirmait que la coopération scientifique et technologique en Europe avait été « impulsée par une dynamique franco-allemande ». Des documents officiels récents, édités conjointement par les ministères de la Recherche français et allemand affirment que la coopération scientifique bilatérale a « commencé après la signature du Traité de l’Élysée», entretenant ainsi, consciemment ou non, le mythe selon lequel le « franco-allemand » aurait commencé en 1963 avec De Gaulle et Adenauer. Depuis plusieurs décennies maintenant, les historiens ont réinterrogé ce récit qui occulte toutes les initiatives entreprises auparavant par différentes types d’acteurs à différentes échelles. Il faut donc revenir sur ces années d’immédiat après-guerre.  Bien sûr, avant la guerre – avant les guerres mondiales et même avant celle de 1870 – il y avait eu des échanges scientifiques et universitaires, mais ici nous nous interrogerons plus particulièrement sur  l’impact qu’a eu la Deuxième guerre mondiale et comment, et aussi par qui, les relations universitaires et scientifiques ont été renouées ? Comment a-t-il été possible d’établir une coopération étroite que certains disent « motrice » en Europe ? Enfin, quel a été l’impact réel du traité de l’Elysée sur la coopération bilatérale dans ce domaine ?

Impulsé sur le mode de la contrainte dans l’immédiat après-guerre, la coopération scientifique et universitaire s’est développée dans les années 1950, sans qu’on puisse parler de « partenariat scientifique privilégié ». Dans les échanges universitaires en particulier, l’objet principal des premières coopérations a été moins scientifique que politique. Ces relations ont été durablement marquées par la dualité entre compétition et coopération. Dans le contexte de la guerre froide, selon les temps et les disciplines, la coopération européenne a permis de dépasser l’antagonisme franco-allemand et, en même temps, le bilatéralisme franco-allemand a consolidé la construction européenne. Il s’avère que la coopération scientifique a eu un autre rythme que celui de la coopération politique, culturelle, sociétale ou économique, avec des développements spécifiques en fonction des champs de recherche et des implications financières et politiques.

Pour d'autres conférences, allez sur le site des Archives Henri-Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (AHP-PReST)

Lundi 22 mars 2021 - 18:30 - en ligne

 

Dans le cadre de la Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme de la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT) qui a lieu cette année du 21 au 28 mars 2021 – www.dilcrah.fr/semaine21mars – nous vous invitons à la conférence suivante :  

Repenser l'antiracisme – nouveaux enjeux politiques et moraux

par 

Alain Policar 

Sciences Po – CEVIPOF

Lundi 22 mars 2021 à 18h30, en ligne. 

La conférence a été enregistrée et est disponible en ligne.

Page facebook de l'événement

Résumé: Les nouvelles thématiques de lutte contre le racisme renouvellent l’approche du  concept de race. On a ainsi pu parler d’un racialisme antiraciste.  Ce renouvellement, et le nouveau vocabulaire qui l’accompagne, est à l’origine de nombreuses polémiques dont il conviendra d’examiner quelques-uns des enjeux. Nous verrons notamment que dans sa volonté de disqualifier l’antiracisme "moral " pour lui opposer un antiracisme "politique", il prend le risque d’essentialiser des catégories que la démarche antiraciste est supposée déconstruire. Mais il manifeste également une précieuse façon de donner à entendre la parole des victimes, et il oblige à un effort définitionnel du concept de racisme. Aussi, à condition d’éviter les impasses d’une stricte épistémologie du point de vue, peut-il servir à dégager les invariants du racisme et, corrélativement, à fournir les moyens théoriques de refuser la concurrence victimaire. 

Présentation de l'auteur

Agrégé de sciences sociales et docteur en science politique, Alain Policar a, après 16 années dans l’enseignement secondaire, enseigné à la faculté de droit et des sciences économiques de Limoges de 1988 à 2014. Il est, depuis 2008, chercheur associé au Cevipof (Sciences Po).

Ses recherches portent sur l’histoire de la pensée sociologique ("Bouglé. Justice et solidarité", Michalon, 2009) et sur la théorie politique et la philosophie contemporaine ("La justice sociale. Les enjeux du pluralisme", Armand Colin, 2006, "Le libéralisme politique et son avenir", CNRS éditions, 2012, "Ronald Dworkin ou la valeur de l’égalité", CNRS éditions, 2015), "Comment peut-on être cosmopolite ?", Le Bord de l’eau, 2018, "Le libéralisme politique expliqué aux jeunes gens", Le Bord de l’eau, 2019, "Cosmopolitisme ou barbarie", Paris, Editions rue d’Ulm, 2020), "L’inquiétante familiarité de la race. Décolonialisme, intersectionnalité et universalisme", Le Bord de l’eau, 2020.

Il a également participé à de nombreux ouvrages collectifs, dont le Dictionnaire historique et critique du racisme (PUF, 2013), en tant que membre du comité scientifique et coordinateur. Il a dirigé "Ronald Dworkin, l’empire des valeurs", Classiques Garnier, 2017 et "Le cosmopolitisme sauvera-t-il la démocratie ?", Classiques Garnier, 2019. 
Il intervient régulièrement dans la presse (auteur de nombreuses tribunes, notamment dans Libération et Le Monde). Il est également auteur pour AOC, En attendant Nadeau, Laviedesidees.fr, Nonfiction.fr, Telos, The Conversation et membre du comité de rédaction de Raison présente.

Il publiera en 2021 "Le monde selon Francis Wolff. Ontologie et éthique et anthropologie", Classiques Garnier et "L’universalisme en procès."

Mercredi 21 avril 2021 - 18:00 - en ligne

 

Le cycle des Grandes Conférences des Archives Henri Poincaré est conçu comme un espace de rencontre entre chercheurs et grand public. Il couvre de nombreux champs disciplinaires : philosophie, épistémologie, éthique, histoire des sciences et des techniques, histoire des institutions, sociologie des sciences et des organisations, etc.

Nous vous invitons dans ce cadre à écouter l'exposé présenté par

Magali Bessone

« Justice réparatrice et injustices coloniales »

21 avril 2021, 18h

Pour voir l'enregistrement de la conférence, rdv ici :  https://youtu.be/N9qdtO-g1M0

Résumé : Comment les demandes de réparations au titre de la traite et de l’esclavage colonial en France peuvent-elles être formalisées dans les termes d’une théorie de la justice? Cette question suppose de comprendre ce qui est en jeu dans ces demandes de réparations, de les sortir de la polémique identitaire pour les penser comme des "questions de justice". Mais elle suppose également d'opérer un changement de paradigme dans les théories de justice: on montrera qu'on conçoit mieux la nature des réparations (enjeu épistémique) et qu'on évalue mieux leur légitimité (enjeu normatif) dans une approche transitionnelle de la justice qu'avec les logiques ordinaires de la justice corrective ou distributive.

Pour d'autres conférences, allez sur le site des Archives Henri-Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (AHP-PReST)

Lundi 19 avril 2021 - 20:00 - en ligne

 

Nous vous invitons à la neuvième séance d'un séminaire pluridisciplinaire organisé par
– Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies
– laboratoire INTERPSY
– Institut François Gény

Psychologie politique - entre philosophie et passions (P4)

Political psychology: between passions and philosophy (P4)
Monthly seminar at the Lorraine University, Nancy, France

Raphaël Künstler

Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ?

Lundi 19 avril 2021, à 20h00, sur zoom

Pour participer à cette séance, veuillez vous inscrire en cliquant ici.

Raphaël Künstler est enseignant-chercheur (PRAG) en philosophie au laboratoire ERRAPHIS à l’Université Toulouse – Jean Jaurès.

Résumé :
Que ce soit dans son article « Behavioral Study of Obedience », publié en 1963, ou dans Obedience to Authority, publié en 1974, Stanley Milgram motive ses recherches en psychologie sociale par le désir de comprendre comment les atrocités nazies furent possibles. Les résultats de son expérimentation permettent-il vraiment d’expliquer comment des hommes ordinaires ont pu devenir des tueurs de masse ?

Cette question a généré deux types de désaccords :

1. Désaccord entre ceux qui acceptent la pertinence historiographique de l’expérience et ceux qui la refusent. Le cas central est ici celui de Christopher Browning et Daniel Goldhagen. Dépouillant l’un et l’autre les mêmes archives, celles du procès de membres du bataillon 101 de l’Ordnungpolizei, ils ont proposé deux explications diamétralement opposées de l’implication de citoyens ordinaires dans la mise en œuvre de l’Holocauste.

2. Désaccord entre différentes manières de concevoir la pertinence historiographique de cette expérimentation. Paul Roth, qui adhère à la position de Browning, a ainsi sévèrement critiqué l’interprétation de Milgram par Zygmunt Bauman.

J’explorerai ici une troisième voie : le dispositif expérimental de Milgram est pertinent pour le problème des bourreaux ordinaires, mais la manière dont il l’interprète rate l’essentiel du phénomène.

 

PRESENTATION DU SEMINAIRE

https://seminairep4.wordpress.com/

La psychologie politique est une discipline qui, dès ses origines, se conçoit comme pluridisciplinaire : ce projet propose donc la mise en place d’un séminaire interdisciplinaire et exploratoire autour des questions sollicitées par ce champ de recherche qui ne fait que commencer à se développer. La philosophie sociale, approche aujourd’hui dominante en philosophie politique en France, se concentre sur des aspects systémiques de la société qui déterminent en grande partie la psychologie des individus. Cette approche qui nous paraît structurante mérite à notre avis d’être complétée par une autre, plus intéressée par la psychologie individuelle, par la compréhension de sa complexité, éclairée par diverses théories (épistémologie, morale, théories politiques enfin), et par des facteurs personnels, influençant la réception des composantes théoriques.

Nous voudrions mettre en œuvre nos compétences croisées en philosophie, psychologie, droit et politique, pour explorer le champ – la psychologie politique – dont les évolutions contemporaines ne cessent de nous interroger.

Le séminaire est organisé sous les auspices de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques – SFPJ.

PROGRAMME 2020-2021

  • 5 octobre 2020 – Didier Fassin (Institute for Advanced Study, Princeton / Collège de France), « Que peut-on apprendre des théories du complot? » (en ligne)
  • 2 novembre 2020 – Virginie Bonnot & Lola Girerd (Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris), « Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement » (en ligne)
  • 11 janvier 2021 – Michal Bilewicz (Warsaw University), « Hate speech: social, psychological and political consequences » (en ligne)
  • 1 février 2021 – Vincent Berthet (Université de Lorraine), « L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution » (en ligne & en présence)
  • 1 mars 2021 – Lou Safra (Centre de recherches politiques de Sciences Po / CEVIPOF), « L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques » (en ligne & en présence)
  • 12 avril 2021 – Raphaël Künstler, « Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ? »
  • 3 mai 2021 – Pierre Fasula (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), « Du ressentiment en politique »
  • 7 juin 2021 – Phil Hutchinson (Manchester Metropolitan University), « Political dimensions of shame » (en ligne)

Organisation

Anna C. Zielinska, MFC au département de philosophie & chercheuse aux Archives Henri Poincaré – Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies

& Romain Lebreuilly, MCF au département de psychologie & chercheur au laboratoire InterPsy.

En collaboration avec Frédéric Géa, professeur de droit & chercheur à l’Institut François Geny. 

Lundi 1 février 2021 - 19:00 - en ligne

Rencontre en ligne autour du thème Réécrire l’histoire – Geschichtspolitik au 21e siècle (en anglais)

Rewriting History
Geschichtspolitik in the 21st Century

1er février 2021

13h00 à New York, 18h00 à Londres, 19h00 à Nancy, 20h00 à Tel-Aviv

L'enregistrement du débat – sur la chaine youtube du département.

Événement Facebook – cliquez ici

Présentation
L’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah a été déformée à de nombreuses reprises et a servi d’outil de propagande pendant la guerre froide. Pourtant, la manière dont elle est utilisée en temps de paix est nouvelle et complexe. La Geschichtspolitik, l’histoire politique, est aujourd’hui utilisée par de nombreux pays, comme la Russie, la Hongrie, la Pologne, la Lituanie, la Slovaquie et Israël.

Cette Geschichtspolitik soulève de nombreuses questions : Comment la tension des écrits universitaires, des perceptions nationales et du discours public réécrit-elle l’histoire ? Les batailles de victimes peuvent-elles façonner le passé ? Quel est l’impact de la rencontre impossible des différents discours de ceux qui ont souffert de “blessures morales” massives ? Quel est le rôle des intellectuels dans ce débat ?

Intervenants

  • Prof. Havi Dreifuss, historienne, professeure, directrice de l’Institut pour l’histoire des juifs polonais et des relations israélo-polonaises à l’Université de Tel Aviv et directrice du Centre de recherche sur l’Holocauste en Pologne, l’Institut international de recherche sur l’Holocauste Yad Vashem.
  • Dr Evgeni Klauber, historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, expert en Russie et dans le monde post-soviétique.
  • Dr. Robert Rozett, historien senior à l’Institut international pour la recherche sur l’Holocauste, Yad Vashem, ancien directeur des bibliothèques de Yad Vashem.
  • Prof. Dariusz Stola, historien, professeur à l’Institut d’études politiques de l’Académie polonaise des sciences, ancien directeur du Musée POLIN de l’histoire des Juifs polonais à Varsovie, Pologne.

La discussion sera coprésidée par

  • Prof. Amos Morris-Reich, historien, directeur de l’Institut Stephen Roth pour l’étude de l’antisémitisme et du racisme contemporains à l’université de Tel-Aviv, chercheur à l’Institut Cohn pour l’histoire et la philosophie des sciences et des idées
  • Dr. Anna C. Zielinska, philosophe, MCF à l’Université de Lorraine à Nancy, France et à Sciences Po Paris ; directrice exécutive de l’AEMJP.

Organisation

  • L’Institut d’histoire des Juifs polonais et des relations israélo-polonaises de l’Université de Tel-Aviv
  • Université de Lorraine (Nancy, France)
  • L’Association Européenne du Musée de l’Histoire des Juifs de Pologne POLIN (Paris/Tel Aviv)
Lundi 8 février 2021 - 18:30 - en ligne

Nous vous invitons à la cinquième séance d'un séminaire pluridisciplinaire organisé par
– Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies
– laboratoire INTERPSY
– Institut François Gény

Psychologie politique. Entre philosophie et passions (P4)

Political psychology: between passions and philosophy (P4)


Vincent Berthet

L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution

Lundi 8 février 2021, à 18h30, sur zoom

(et peut-être en présence, en fonction des conditions sanitaires)

La vidéo de la séance – cliquez ici

Le séminaire P4 – présentation

https://seminairep4.wordpress.com/

La psychologie politique est une discipline qui, dès ses origines, se conçoit comme pluridisciplinaire : ce projet propose donc la mise en place d’un séminaire interdisciplinaire et exploratoire autour des questions sollicitées par ce champ de recherche qui ne fait que commencer à se développer. La philosophie sociale, approche aujourd’hui dominante en philosophie politique en France, se concentre sur des aspects systémiques de la société qui déterminent en grande partie la psychologie des individus. Cette approche qui nous paraît structurante mérite à notre avis d’être complétée par une autre, plus intéressée par la psychologie individuelle, par la compréhension de sa complexité, éclairée par diverses théories (épistémologie, morale, théories politiques enfin), et par des facteurs personnels, influençant la réception des composantes théoriques.

Nous voudrions mettre en œuvre nos compétences croisées en philosophie, psychologie, droit et politique, pour explorer le champ – la psychologie politique – dont les évolutions contemporaines ne cessent de nous interroger.

Le séminaire est organisé sous les auspices de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques – SFPJ.

Programme 2020-2021

  • 5 octobre 2020 – Didier Fassin (Institute for Advanced Study, Princeton / Collège de France), « Que peut-on apprendre des théories du complot? » (en ligne)
  • 2 novembre 2020 – Virginie Bonnot & Lola Girerd (Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris), « Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement » (en ligne)
  • 11 janvier 2021 – Michal Bilewicz (Warsaw University), « Hate speech: social, psychological and political consequences » (en ligne)
  • 8 février 2021 – Vincent Berthet (Université de Lorraine), « L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution » (en ligne & en présence)
  • 1 mars 2021 – Lou Safra (Centre de recherches politiques de Sciences Po / CEVIPOF), « L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques » (en ligne & en présence)
  • 12 avril 2021 – Raphaël Künstler, « Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ? »
  • 3 mai 2021 – Pierre Fasula (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), « Du ressentiment en politique »
  • 7 juin 2021 – Phil Hutchinson (Manchester Metropolitan University), « Political dimensions of shame » (en ligne)

Organisation

Anna C. Zielinska, MFC au département de philosophie & chercheuse aux Archives Henri Poincaré – Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies & Romain Lebreuilly, MCF au département de psychologie & chercheur au laboratoire InterPsy, en collaboration avec Frédéric Géa, professeur de droit & chercheur à l’Institut François Geny. 

Lundi 1 mars 2021 - 18:30 - en ligne

 

Nous vous invitons à la neuvième séance d'un séminaire pluridisciplinaire organisé par
– Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies
– laboratoire INTERPSY
– Institut François Gény

Psychologie politique. Entre philosophie et passions (P4)

Political psychology: between passions and philosophy (P4)
Monthly seminar at the Lorraine University, Nancy, France

Lou Safra

L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques

Lundi 1 mars 2021, à 18h30, sur zoom

L'enregistrement de la séance – cliquez ici

L'exposé et la discussion auront lieu en français.

Facebook

Lou Safra est chargée de recherche au laboratoire CEVIPOF (Sciences Po Paris) et chercheuse associée à l’Institut d’Études Cognitives (Laboratoire de Neurosciences Cognitives & Institut Jean Nicod, École Normale Supérieure, Paris). Elle s’intéresse aux mécanismes cognitifs sous-jacents aux comportements sociaux et politiques, notamment le choix du leader et la coopération.

Le séminaire P4 – présentation

https://seminairep4.wordpress.com/

La psychologie politique est une discipline qui, dès ses origines, se conçoit comme pluridisciplinaire : ce projet propose donc la mise en place d’un séminaire interdisciplinaire et exploratoire autour des questions sollicitées par ce champ de recherche qui ne fait que commencer à se développer. La philosophie sociale, approche aujourd’hui dominante en philosophie politique en France, se concentre sur des aspects systémiques de la société qui déterminent en grande partie la psychologie des individus. Cette approche qui nous paraît structurante mérite à notre avis d’être complétée par une autre, plus intéressée par la psychologie individuelle, par la compréhension de sa complexité, éclairée par diverses théories (épistémologie, morale, théories politiques enfin), et par des facteurs personnels, influençant la réception des composantes théoriques.

Nous voudrions mettre en œuvre nos compétences croisées en philosophie, psychologie, droit et politique, pour explorer le champ – la psychologie politique – dont les évolutions contemporaines ne cessent de nous interroger.

Le séminaire est organisé sous les auspices de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques – SFPJ.

Programme 2020-2021

  • 5 octobre 2020 – Didier Fassin (Institute for Advanced Study, Princeton / Collège de France), « Que peut-on apprendre des théories du complot? » (en ligne)
  • 2 novembre 2020 – Virginie Bonnot & Lola Girerd (Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris), « Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement » (en ligne)
  • 11 janvier 2021 – Michal Bilewicz (Warsaw University), « Hate speech: social, psychological and political consequences » (en ligne)
  • 1 février 2021 – Vincent Berthet (Université de Lorraine), « L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution » (en ligne & en présence)
  • 1 mars 2021 – Lou Safra (Centre de recherches politiques de Sciences Po / CEVIPOF), « L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques » (en ligne & en présence)
  • 12 avril 2021 – Raphaël Künstler, « Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ? »
  • 3 mai 2021 – Pierre Fasula (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), « Du ressentiment en politique »
  • 7 juin 2021 – Phil Hutchinson (Manchester Metropolitan University), « Political dimensions of shame » (en ligne)

Organisation

Anna C. Zielinska, MFC au département de philosophie & chercheuse aux Archives Henri Poincaré – Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies & Romain Lebreuilly, MCF au département de psychologie & chercheur au laboratoire InterPsy, en collaboration avec Frédéric Géa, professeur de droit & chercheur à l’Institut François Geny. 

Mercredi 16 décembre 2020 - 15:00 - en ligne

 

Nous vous invitons à une conférence-débat organisée par le Département de philosophie de l'Université de Lorraine et les Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies;

Pendant cette rencontre, le philosophe

Emmanuel Renault

(Université Paris Nanterre)

fera une présentation (en français) intitulée:

Entre reconnaissance et distribution.

Autour d'Axel Honneth et de Nancy Fraser.

Quand?
mercredi 16 décembre 2020, 15h00-17h00

La conférence a été enregistrée et mise en ligne.

Cf. page facebook

Emmanuel Renault est un philosophe, professeur à l'Université Paris Nanterre et membre du laboratoire SophiaPol. Spécialiste du marxisme, de la philosophie de Hegel, il travaille également sur la philosophie politique contemporaine.

Pour une liste (non-exhaustive) de ses publications, cf.  https://dep-philo.parisnanterre.fr/navigation/les-enseignants/emmanuel-r...

Organisation: anna.zielinska@univ-lorraine.fr 

Jeudi 3 décembre 2020 - 20:00 - en ligne

 

Sciences Po Paris, le campus franco-allemand à Nancy
Département de philosophie de l'Université de Lorraine
Vous invitent à la huitième table ronde virtuelle:

Le management, du privé au politique

Les théoriciens de l’économie du 20e siècle, ont tantôt présenté l’État comme une solution, tantôt comme un problème.
L’intégration, dans la pensée sur l’Etat, d’idées issues du management propres au secteur privé, est de plus en plus répandue au sein des démocraties libérales. Elles semblent ainsi être attirées par le prétendu idéal scientifique des théories et des pratiques managériales. Ce processus est connu sous le nom de New Public Management.
Nous aimerions nous interroger sur ce qui a rendu possible ce mélange de genres, quelles sont ses difficultés et quelles sont les conceptions alternatives de la gestion étatique au 21e siècle.

Jeudi, 3 décembre 2020, 20h00

L'enregistrement de la conférence

Page facebook de l'événement

La table ronde a réuni, pour cette séance :

  • Nicolas Matyjasik – politiste, enseignant à Sciences Po Lille. Il a dirigé, avec Marcel Guenoun, de l’ouvrage En finir avec le New public management, 2019.
  • Thibault Le Texier – chercheur associé au CESSP (Centre européen de sociologie et de science politique de la Sorbonne). Il est auteur de « Le Maniement des hommes : essai sur la rationalité managériale » (2016), et de « Histoire d’un mensonge : enquête sur l’expérience de Stanford » (2018). Cf. sa page web, pleine de ressources. 

Accompagnés par Anna C. Zielinska, philosophe, maitresse de conférences à l'Université de Lorraine

***
Si nous faisons cette discussion en public, c'est parce que nous voulons vous entendre sur les questions qui nous interrogent! Rejoignez nous, et parlez nous.

La table ronde se situe dans le prolongement du cours "Abécédaire des idées politiques" d'Aurélie Filippetti et d'Anna Zielinska. 

Mercredi 25 novembre 2020 - 18:30 - en ligne

 

L’association des étudiant.e.s de philosophie SOPHIA a le plaisir de vous convier à un premier événement en ligne. L’objet de cet événement portera sur la présentation du livre Animal Radical de Jérôme Segal (maître de conférence en histoire à l’université Paris-Sorbonne, chercheur et journaliste à Vienne, en Autriche, membre du parti animaliste), qu’il présentera lui-même. Cette conférence sera suivie d’une discussion à laquelle vous pourrez tou.te.s participer.

Faut-il repenser notre rapport aux animaux ?

– discussion avec Jérôme Segal

le 25 novembre à 18h30. 

L'enregistrement diponible en cliquant ici

Page facebook de l'événement

Résumé de Animal Radical :

"L’antispécisme – la lutte contre toute discrimination fondée sur l’appartenance à une espèce animale – est plus explicitement politique que le végétarisme ou le véganisme, qui sont essentiellement des modes de vie. Dès la fin du XIXe siècle, des communautés végétariennes et des groupes de pression ont lutté contre l’exploitation des animaux, mais c’est en Grande-Bretagne, au milieu du XXe siècle, qu’une autre forme de militantisme radical est née, notamment avec la création du Front de libération animale (ALF).

Le présent ouvrage remonte aux origines de la cause animale et analyse la diversité des mouvements qui s’en réclament en étudiant de plus près l’antispécisme en France, au Canada et en Israël. L’auteur y aborde les points les plus sensibles de ce discours, tels que la comparaison entre les abattoirs et les centres d’extermination ou encore les liens avec l’esclavage et le sexisme. Il traite aussi du veganwashing, qui consiste à utiliser le véganisme pour occulter des injustices. L’ouvrage évalue ainsi les progrès de la cause animale et, plus globalement, de l’ouverture de nos sociétés aux questions liées à notre rapport aux animaux. Il a été écrit par un militant antispéciste, mais il ne s’agit pas d’un manifeste. C’est un portrait honnête fondé sur une trentaine d’entretiens et qui ne craint pas d’aborder les côtés moins reluisants du mouvement."
(https://luxediteur.com/catalogue/animal-radical/)

 

Jeudi 26 novembre 2020 - 16:00 - en ligne

 

L'association SOPHIA des étudiant-e-s en philosophie est heureuse de vous inviter cette année encore à son

Séminaire de méthodologie consacrée à la recherche en philosophie.

Vous voulez savoir comment écrire son mémoire de Master ? Ce que signifie "faire une thèse" ? Comment faire de la recherche en philosophie ?
Toutes ces questions, il faut se les poser dès la première année. Nous vous en parlerons, étudiant-e-s, ancien-ne-s étudiant-e-s et enseignant-e-s du département, et écouterons vos interrogations relatives à ces activités.

Nous sommes heureux-ses de vous inviter à la première séance de ce séminaire le jeudi 26 novembre à partir de 16h en ligne.

Page facebook de l'événement 

Programme 

16h : exposés d’enseignant-e-s du département.
1) la méthodologie du mémoire de Master par Baptiste Mélès ;
2) retour de Julia Beauquel sur son parcours et ses derniers travaux.

17h : exposé par Julien Borgeon des outils Word (astuces sur la mise en page) et Zotero (logiciel de gestion bibliographique).

17h30 : exposés d’ancien-ne-s étudiant-e-s ayant récemment soutenu leurs mémoires de Masters.

  • Hugo Rimeur, "La question de la référence dans les sciences de la conservation"
  • Clara Begon, "Quelle place a la philosophie morale dans le contexte biomédical ?"
  • Raphaël Derobe, ''Les Idées chez Kant : Caractéristiques, fondements et usages"
  • Nadja Harrabeli, "La liberté chez Ruwen Ogien et dans la tradition du libéralisme"
  • Camille Guiardel, autour de l'article "The metaproblem of consciousness" de D. Chalmers

Chaque exposé est suivi d’une discussion avec les étudiant-e-s connecté-e-s, qui sont libres de poser toutes leurs questions aux enseignant-e-s et ancien-ne-s étudiant-e-s présent-e-s.

La séance est ouverte à tout-e-s les étudiant-e-s du département (Licences et Masters). Mais il n’y a absolument aucune obligation à rester tout le long de la séance. Vous êtes totalement libres de choisir à quel(s) exposé(s) venir, et pouvez repartir quand vous le souhaitez.
Nous encourageons les Licences à assister au moins à la première partie de la séance (qui commence à 16h), qui sera susceptible de les éclairer sur leur parcours professionnel et répondra à toutes leurs questions sur la recherche en philosophie.

Si les deux heures suivantes sont également ouvertes à toutes et tous, nous encourageons les Masters, en particulier, à y assister. Les outils méthodologiques exposés sont d’une utilité cruciale pour le bon déroulement de la rédaction du mémoire de Master, et les exposés des ancien-ne-s étudiant-e-s précieux : ils retracent le parcours de cet exercice difficile, de ses débuts à la soutenance, en passant par les difficultés, solutions et joies inhérentes à sa rédaction.

En espérant vous retrouver nombreuses et nombreux pour cette première séance un peu particulière - en chaussons, depuis chez nous !

Lundi 16 novembre 2020 - 20:00 - en ligne

David Graeber – séminaire de lecture informel

Le département de philosophie de l'Université de Lorraine vous invite chaleureusement à la première séance du séminaire de lecture consacré aux travaux de David Graeber, anthropologue politique, économiste et militant anarchiste.  

Lors de cette première séance, nous allons avoir une discussion autour du texte suivant, que nous vous invitons à lire en avance :  

La démocratie des interstices. Que reste-t-il de l'idéal démocratique ?

in Revue du MAUSS 2005/2 (no 26), 41-89

Lundi 16 novembre 2020, à 20h00, en ligne

Pour participer à cette séance (et recevoir des informations sur les suivantes), veuillez vous inscrire en cliquant ici.

Page facebook du séminaire.

David Graeber (1961-2020) était à la fois un chercheur très prolifique et une des figures principales du mouvement Occupy Wall Street. Plusieurs de ses ouvrages ont été traduits en français. 

  • Pour une anthropologie anarchiste [« Fragments of an Anarchist Anthropology »], Brooklyn, Lux Éditeur, 2006
  • Dette : 5000 ans d'histoire [« Debt: The First 5000 Years »], Paris, Les liens qui libèrent, 2013
  • La Démocratie Aux Marges, Lormont, Le Bord de l'eau, 2014 ; reprise de l'article paru en 2005 dans le n°26 de la Revue du MAUSS.
  • Comme si nous étions déjà libres [« The Democracy Project : A History, a Crisis, a Movement »], Montréal (Québec)/Arles, Lux Éditeur, 2014
  • Des fins du capitalisme : Possibilités I [« Possibilities: Essays on Hierarchy, Rebellion, and Desire »], Paris, Payot, 2014
  • Bureaucratie, l'utopie des règles [« The Utopia of Rules: On Technology, Stupidity, and the Secret Joys of Bureaucracy »] (trad. de l'anglais), Paris, Les liens qui libèrent, 2015
  • Bullshit jobs [« Bullshit Jobs: A Theory »], Paris, Les liens qui libèrent, 2018
  • Les Pirates des Lumières : ou la véritable histoire de Libertalia, Libertalia, 2019

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