Vendredi 10 septembre 2021 (Jour entier) - G 04, CLSH

 

Journée d'études à l'Université de Lorraine 

CLSH et en visioconférence 

Evenement facebook

Les enjeux de la désinformation – regards croisés des sciences humaines et sociales et des sciences formelles

10 septembre 2021, 9h-17h30

Salle G04, campus CLSH, Nancy

Les enregistrements de la journée sont en ligne – cliquez ici

Parmi les exigences classiques de la démocratie, on trouve la liberté d'expression d'un côté, mais aussi – la transparence de l'information du point de vue de sa source et de son ambition de refléter le monde aussi fidèlement que possible. Or ces exigences semblent mises à mal avec un ensemble de phénomènes qui, sans être absolument nouveaux, ont été amplifiés par l'internet. 

Nous vous invitons à une journée qui nous permettra de nous mettre à jour avec les questions les plus récentes relevant de ce champ nécessairement interdisciplinaire. Nous avons décidé d'aborder quatre thématiques distinctes, dont chacune sera analysée par trois ou quatre personnes dont chacune représente une discipline distincte : sciences de communication, informatique, philosophie, et d'autres encore. La conférence d'ouverture sera assurée par Arnaud Mercier, professeur en sciences de l'information et de la communication

Les quatre tables rondes seront consacrées aux thèmes suivants :   

  1. Les critiques non scientifiques des sciences – une crise de l'expertise scientifique
  2. Les théories du complot & le rejet de la politique
  3. Les atteintes à la démocratie – gouvernance par les chiffres, par les nudges informatiques, par la manipulation sur les réseaux sociaux & la surveillance  
  4. Les freins à la désinformation numérique - algorithmes, pédagogie, droit

Venez en parler avec nous, aussi pour voir quels sont les chemins que nous pouvons emprunter ensemble pour à la fois mieux comprendre et mieux aborder ces phénomènes. 

Evénement DigiTrust - OLKi

Programme

08:30 Accueil

09:00 Mots d'introduction

09:15 Conférence d'ouverture par Arnaud Mercier (Professeur en sciences de l'information et de la communication, Université Panthéon-Assas, Institut français de presse)

« Exploitation et détournement de contenus scientifiques pour crédibiliser de la désinformation »
Même les antirationalistes, les complotistes et autres scientifico-sceptiques, qui appellent à se méfier de la science, n'hésitent pourtant pas à mobiliser des contenus scientifiques (graphes, données chiffrées, concepts, extrait de paroles scientifiques...) dès lors qu'ils sont en mesure de les instrumentaliser, de les décontextualiser ou de les détourner pour crédibiliser leur argumentaire. En parallèle à cet hommage du vice à la vertu, où on exploite le pouvoir de persuasion d'énoncés scientifiques dont on dit devoir se méfier par ailleurs, on observe aussi des "mauvaises lectures" de démonstrations académiques pour dénigrer la science ou les scientifiques et les causes qu'ils servent. Que ce soit pour parler du covid-19, du réchauffement climatique, de produits toxiques pour la santé, les manipulateurs de l'information mobilisent souvent la science (ses raisonnements ou ses résultats) pour servir leur agenda et leur idéologie. Cette communication s'emploiera à démonter les mécanismes de manipulation de la science à des fins de désinformation. "

10:00 Table ronde Les critiques non scientifiques des sciences – une crise de l'expertise scientifique
Chair : Cyrille Imbert (UL, AHP-PReST)

    – Francois Allard-Huver (UL, CREM)
    – Stéphanie Debray (UL, AHP-PReST)
    – Renaud Evrard (UL, Interpsy)

11:15 Pause

11:30 Table ronde Les théories du complot & le rejet de la politique
Chair : Arnaud Mercier

    – Michael Henry (auditeur à l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale et à l'Institut des Hautes Etudes de l'Education et de la Formation, et formateur national en prévention et gestion de crise)
    – Nicolas Hubé (UL, CREM)
    – Anna C. Zielinska (UL, AHP-PReST)

13:00 Pause déjeuner

14:00 Table ronde Les atteintes à la démocratie
Chair : Samuel Nowakowski (UL, LORIA)

    – Vincent Berthet (UL, 2LPN)
    – Roger Pouivet (UL, AHP-PReST)
    – Milan Tahraoui (Paris 1 Pantheon-Sorbonne University et Freie Universität Berlin)

15:15 Pause

15:30 Table ronde Les freins à la désinformation numérique
Chair : Julien Falgas ((UL, CREM)

    – Vincent Claveau (CNRS, IRISA)
    – Anne Cordier (UL, CREM)
    – Divina Frau-Meigs (Université Sorbonne Nouvelle)
    – Sylvie Pierre-Maurice (Université de Strasbourg)
    – Serena Villata (Laboratoire I3S, CNRS, Sophia Antipolis)

17:15 Conclusion

La rencontre se fait dans la suite des travaux des projets suivants : 

  • Le projet Citizen Trust in the Digital World (DigiTrust) [http://lue.univ-lorraine.fr/fr/article/digitrust] vise à renforcer la confiance du citoyen dans les systèmes numériques autour de la conception de méthodes de sécurité pour tout système physique piloté par des équipements informatiques (usine du futur, hôpitaux, transport, etc.); la sûreté des objets connectés utilisés par les citoyens, de la transparence des algorithmes et la protection de la vie privée sur les réseaux sociaux. 
  • Le projet Open Language and Knowledge for citizens (OLKi) [http://lue.univ-lorraine.fr/fr/open-language-and-knowledge-citizens-olki] participe à la conception de nouveaux algorithmes d'apprentissage automatique dédiés à l'extraction de connaissance à partir des données langagières, en mettant l'accent sur la transparence, le caractère explicable des algorithmes, et la science ouverte et respectueuse de la vie privée. 

Organisation : Aurore Coince (OLKi), Andrey Knauf (CREM), Maïra Nassau (DigiTrust), Anna C. Zielinska (AHP)

 

Mardi 22 juin 2021 (Jour entier) - en ligne

 

Journée : τὰ μεταξύ - Les Intermédiaires Mathématiques

Mardi 22 juin 2021 - 09:45 - 18:15

Si vous souhaitez participer à cette journée en visioconférence, prière d’envoyer un message à lorenzo.corti@univ-lorraine.fr

Cf. la page facebook

Argumentaire

Dans sa Métaphysique (987b14-18, 1028b18-21), Aristote attribue à Platon la doctrine selon laquelle les nombres et les autres objets des sciences mathématiques constituent une classe d’entités intermédiaires (τὰ μεταξύ) entre les objets perceptibles et les Formes. La doctrine présente un intérêt philosophique aussi bien qu’un intérêt historique. D’un point de vue philosophique, elle touche à la question non-triviale de savoir de quoi nous parlons lorsque nous énonçons, et comprenons, des vérités mathématiques telles « 1+1=2 » – et, plus en général, à la question de savoir quel est le statu des objets d’une science. D’un point de vue historique, l’attribution d’Aristote est remarquable dans la mesure où, en dépit de ce qu’il dit, il n’est pas évident que Platon ait accepté une telle théorie : si celle-ci semble retentir dans plusieurs dialogues, Platon ne l’accepte nulle part de façon claire et directe. Ces deux aspects ont fait l’objet d’un débat passionné aussi bien chez les commentateurs anciens (tel Alexandre d’Aphrodise, Syrianus et Asclepius) que chez les interprètes modernes ; dans la journée d’étude, nous nous proposons d’en discuter d’une façon originale. Nous rassemblerons des savants spécialisés dans les trois traditions impliquées dans le débat (Platon, Aristote, et les commentateurs Grecs), et nous allons examiner les textes anciens avec eux selon un ordre de lecture précis : nous commencerons par Aristote, qui le premier témoigne des Intermédiaires ; nous nous pencherons ensuite sur la présence, chez Platon et dans l’Ancienne Académie, de traces de cette doctrine ; et nous terminerons par examiner sa discussion chez les commentateurs Grecs.

Programme

09h45-10h00 : Introduction
(Lorenzo Corti, Université de Lorraine)

10h00-11h15 : Aristote et les intermédiaires mathématiques
(Walter Cavini, Université de Bologne)

11h30-12h45 : Xenocrates’ Mathematicals
(Phillip Horky, Université de Durham)

14h15-15h30 : Τὰ μεταξύ in Speusippus?
(Giulia De Cesaris, KU Leuven)

15h45-17h00 : Alexandre d’Aphrodise et l'existence des Intermédiaires
(Maddalena Bonelli, Université de Bergame)

17h00-18h15 : Les commentateurs et les Intermédiaires : les néoplatoniciens
(Angela Longo, Université de L’Aquila)

Intervenants 

  • Thomas Bénatouïl (Université de Lille)
  • Pieter d’Hoine (KU Leuven)
  • Dimitri El Murr (École Normale Supérieure, Paris)
  • Jean-Baptiste Gourinat (Centre Léon Robin)
  • Alain Lernould (Université de Lille)
  • Benjamin Morison (Université de Princeton)

Manifestation organisée par Lorenzo Corti avec le soutien du pôle scientifique CLCS de l'Université de Lorraine, de l'UFR SHS Nancy, de l'Institut Universitaire de France et des Archives Henri-Poincaré

Jeudi 30 septembre 2021 (Jour entier) - online

 

Appel à articles – Call for papers – Philosophia Scientiæ

[English below]

Numéro bilingue (français/anglais), édité par Doug Hardman, maître de conférences en psychologie, Université de Bournemouth ; Phil Hutchinson, maître de conférences en psychologie philosophique appliquée, Manchester Metropolitan University ; et Anna C. Zielinska, maitresse de conférences en philosophie morale, juridique et politique, Université de Lorraine. 

Philosophical Psychology and Praxeological Gestalts
Social Psychology and Sociology in dialogue with the Philosophers of Gestalt Psychology

Psychologie philosophique et Gestalts praxéologiques.

La psychologie sociale et de la sociologie en dialogue avec des philosophes de la psychologie de la forme (Gestaltpsychologie)

Au début du 20e siècle, un certain nombre de philosophes ont développé et formé leur propre pensée en dialogue avec les écrits de la psychologie de la Gestalt. Ces engagements ne sont pas seulement essentiels au développement de leur pensée, mais ils ont eu des effets d'entraînement importants, conduisant à un changement de perspective significatif au sein des sciences cognitives, de la linguistique, de la psychologie sociale, de la sociologie et des théories de la perception. La question fut alors – et est toujours – de saisir les caractéristiques les plus saillantes et les plus spécifiques de ce qui fait l’humain, et cette quête a souvent été inspirée par des positions philosophiques, scientifiques, anthropologiques et même politiques très différentes. La publication récente de textes moins connus ou précédemment non disponibles d’auteurs clés met en évidence la complexité des engagements philosophiques, et jette une lumière nouvelle sur les dialogues entre psychologie, philosophie, études du langage et sciences. 

Nous nous intéresserons principalement à la façon dont les idées de la psychologie de la Gestalt ont été reprises par des philosophes ayant des agendas et des prédilections philosophiques différents, mais aussi par des psychologues sociaux et des sociologues. Et en philosophie justement, la réception de la psychologie de la Gestalt passe notamment par Aron Gurwitsch, D. W. Hamlyn, Maurice Merleau-Ponty et Ludwig Wittgenstein. Les engagements de ces penseurs avec la psychologie de la Gestalt auront une influence sur nombre de disciplines et seront à l'origine de plusieurs mouvements très actifs aujourd’hui : en psychologie, grâce aux travaux de James Gibson sur la perception et de Roger Barker sur la théorie des sites comportementaux (Behaviour Setting Theory) en psychologie écologique ; en sciences cognitives, avec le développement des approches nouvelles de la cognition (e-cognition : embodied, embedded, enactive, and extended ; cognition incorporée, integrée, énactive, étendue) et l’énactivisme ; et en sociologie et psychologie sociale, avec le développement de l'ethnométhodologie et d'autres versions de l'interactionnisme. Chacune de ces perspectives est redevable à la psychologie de la Gestalt, et elles le sont à travers les philosophes qui l’ont abordée. Ces engagements philosophiques ont souvent conduit à des analyses qui ont pris leurs distances par rapport à des explications cognitives et neuroscientifiques au sein de la psychologie, pour aborder les phénomènes de la Gestalt de manière constitutive (Gurwitsch), écologique (Gibson), existentielle (Merleau-Ponty), praxéo-grammaticale (Wittgenstein) et praxéologique (Garfinkel). Dans certains cas, des nouvelles catégories ont été proposées, comme les « Gestalts praxéologiques » de Garfinkel. 

Appel à contributions 

Pour ce numéro spécial de la revue Philosophia Scientiae (open access), nous invitons à nous envoyer des manuscrits qui parlent soit des champs cités dans la présentation, soit des auteurs. Le format des contributions : les manuscrits doivent être originaux, et ne peuvent pas être en cours de soumission pour une autre publication ; ils peuvent être rédigés en anglais ou en français ; ils ne doivent pas dépasser 50 000 signes / 8000 mots (espaces et notes comprises) et avoir un résumé (10-20 lignes / 150-300 mots). De courts papiers peuvent être soumis également.
Ils seront rédigés sous LaTeX, Word ou OpenOffice (https://philosophiascientiae.revues.org/449)
Les auteurs rédigeant leur article sous Word ou OpenOffice peuvent, pour générer leurs références bibliographiques, utiliser la feuille de style Zotero suivante : https://www.zotero.org/styles/philosophia-scientiae

Envoyez-nous votre proposition sous forme d'un résumé (titre, résumé, bio-bibliographie) avant le 1er juillet 2021 à l’adresse suivante: philosophie.nancy@gmail.com

    Les contributions complètes (titre, résumé, mots-clefs, article, bio-bibliographie) doivent nous parvenir avant le 1er septembre 2021 (philosophie.nancy@gmail.com). 
    Vous pouvez également écrire aux coordinateurs du volume :


    Call for papers – Philosophia Scientiæ

    Bi-lingual issue (French/English), edited by Dr Doug Hardman, Lecturer in Psychology, Bournemouth University; Dr Phil Hutchinson, Senior Lecturer in Applied Philosophical Psychology, Manchester Metropolitan University; & Dr Anna C. Zielinska, Lecturer in Moral and Political Philosophy, University of Lorraine 

    Philosophical Psychology and Praxeological Gestalts

    Social Psychology and Sociology in dialogue with the Philosophers of Gestalt Psychology

    In the early to mid 20th century, a number of philosophers engaged with and shaped their own thinking in dialogue with the writings of Gestalt psychology. These engagements are not only key to the philosophical development of these thinkers, but would have significant ripple effects which arguably led to a radical shift in cognitive science, linguistics, social psychology, sociology, and theories of perception. The question was, and still is, about grasping the most salient and specific features of humanity, and this quest was often inspired by very different philosophical, scientific, anthropological and even political stances. Recent publications of lesser-known and previously unavailable texts by key authors show the complexity of the philosophical engagements, and shed new light on the dialogues between psychology, philosophy and cognitive science. 

    Our main point of interest will be the way in which the insights of Gestalt psychology were taken up in different ways by philosophical figures with different philosophical agendas and predilections, but also by social psychologists and sociologists. In philosophy, the reception of Gestalt psychology comes via Aron Gurwitsch, D. W. Hamlyn, Maurice Merleau-Ponty and Ludwig Wittgenstein, among others. These figures’ engagements with Gestalt psychology would influence a diverse range of thinkers across various disciplines and be foundational in numerous influential movements still thriving today: in Psychology through the work of James Gibson on perception and Roger Barker on Behaviour Setting Theory in Ecological Psychology; in Cognitive Science in the development of E-cognition and varieties of Enactivism; and in Sociology and Social Psychology with the development of Ethnomethodology and other versions of interactionism. Each of these approaches is indebted to Gestalt psychology and many of them inherit it via the philosophers who engaged with it. These engagements would often serve to move the analysis away from cognitive and neuroscientific explanations that would emerge within the discipline of psychology and instead analyse Gestalt phenomena constitutively (Gurwitsch), ecologically (Gibson), existentially (Merleau-Ponty), praxeo-grammatically (Wittgenstein) and praxeologically (Garfinkel). In some cases, a new category of Gestalt phenomena would be proposed; e.g. Garfinkel’s “praxeological Gestalts”.

    Call for papers

    For this special issue of Philosophia Scientiae (open access), we invite potential authors to submit manuscripts addressing either the fields mentioned in the presentation or authors quoted. Submissions have to be made electronically, manuscripts must be original, and cannot be in the process of being submitted for another publication; they can be written in English or French; they must not exceed 8000 words (notes included) and have a summary (150-300 words). Short papers can also be submitted. They should be written under LaTeX, Word or OpenOffice (https://philosophiascientiae.revues.org/449). Authors writing their article in Word or OpenOffice can, to generate their bibliographic references, use the following Zotero style sheet: https://www.zotero.org/styles/philosophia-scientiae

    Please send us an abstract of your potential contribution before July 1, 2021 at philosophie.nancy@gmail.com – we will respond within days. 

    Final papers (title, summary, keywords, article, bio-bibliography) must reach philosophie.nancy@gmail.com before September 1, 2021

    You can also contact the editors of the special issue by email for any queries:

    Bibliographie indicative / Indicative bibliography

    • Dinishak, J. (2014). “Blind” to the obvious: Wittgenstein and Köhler on the obvious and the hidden. History of the Human Sciences, 27(4), 59–76. https://doi.org/10.1177/0952695114530393
    • Eisenmann, C., & Lynch, M. (2021). Introduction to Harold Garfinkel’s Ethnomethodological “Misreading” of Aron Gurwitsch on the Phenomenal Field. Human Studies, April. https://doi.org/10.1007/s10746-020-09564-1
    • Fornel, Michel de, Albert Ogien, et Louis Quéré. 2001. L’ethnométhodologie. Une sociologie radicale. Paris: La Découverte.
    • Garfinkel, Harold. 1967. Studies in Ethnomethodology. Englewood Cliffs, N.J.: Polity Press; Recherches en ethnométhodologie. Traduit par Michel Barthélémy, Baudouin Dupret, Jean-Manuel de Queiroz, et Louis Quéré. Paris: Presses Universitaires de France
    • ———. 2006. Seeing Sociologically: The Routine Grounds of Social Action. Édité par Anne Rawls. Boulder, London: Paradigm Publishers.
    • ———. 2002. Ethnomethodology’s Program: Working Out Durkheim’s Aphorism. Oxford: Rowman & Littlefield
    • ———. (2021). Ethnomethodological Misreading of Aron Gurwitsch on the Phenomenal Field. Human Studies, April. https://doi.org/10.1007/s10746-020-09566-z
    • Gurwitsch, A. (2009a). The Collected Works of Aron Gurwitsch. Volume I: Constitutive Phenomenology in Historical Perspective (J. Garcia-Gomez (Ed.)).
    • ———. (2009b). The Collected Works of Aron Gurwitsch. Volume II: Studies in Phenomenology and Psychology: Vol. II (F. Kersten (Ed.)).
    • ———. (2010). The Collected Works of Aron Gurwitsch. Volume III: The Field of Consciousness: Phenomenology of Theme, Thematic Field, and Marginal Consciousness. (R. M. Zaner & L. Embree (Eds.)). Springer.
    • Heft, H. (2001). Ecological Psychology in Context: James Gibson, Roger Barker, and the Legacy of William James’s Radical Empiricism. Lawrence Erlbaum Associates. https://doi.org/10.4324/9781410600479
    • Heinämaa, S. (2009). Phenomenological Responses to Gestalt Psychology. In Psychology and Philosophy: Inquiries into the Soul from Late Scholasticism to Contemporary Thought. Springer International Publishing.
    • Hughes, John A., et W. W. Sharrock. 2011. The Philosophy of Social Research. 2e éd. Abingdon, Oxon: Routledge.
    • Käufer, Stephan & Chemero, Anthony. 2021. Phenomenology: An Introduction. Oxford: Blackwell
    • Kiverstein, J., Van Dijk, L., & Rietveld, E. (2019). "The field and landscape of affordances: Koffka’s two environments revisited". Synthese. https://doi.org/10.1007/s11229-019-02123-x
    • Köhler, W. (1947). Gestalt Psychology: An Introduction to New Concepts in Modern Psychology. Liveright; Psychologie de la forme: introduction à de nouveaux concepts en psychologie, trad. fr. Serge Bricianer. Paris: Gallimard, 1964.
    • Lynch, Michael. 1997. Scientific Practice and Ordinary Action: Ethnomethodology and Social Studies of Science. Cambridge: Cambridge University Press.
    • Merleau-Ponty, Maurice. 1945. Phénoménologie de la perception. Paris: Gallimard.
    • Morris, K. J. (2017). "Wittgenstein and Merleau-Ponty on Gestalt Psychology". In K. Romdenh-Romluc (Ed.), Wittgenstein and Merleau-Ponty (pp. 11–30). Routledge.
    • Quéré, L. (2012). Is There Any Good Reason to Say Goodbye to “Ethnomethodology”? Human Studies, 35(2), 305–325. https://doi.org/10.1007/s10746-012-9234-0
    • Sharrock, Wes W., & Bob Anderson. 2011. The Ethnomethodologists. London: Routledge.
    • Wittgenstein, Ludwig. 2009 [1953]. Philosophical Investigations. 4th ed. Oxford: Blackwell; trad. fr. Recherches philosophiques. par Elisabeth Rigal, Françoise Dastur, Maurice Élie, Jean-Luc Gautero, et Dominique Janicaud. Paris: Gallimard, 2005.
    • ———. (1983). Remarks on the Philosophy of Psychology, Volume 1 (G. E. M. Anscombe, H. Nyman, & G. H. von Wright (Eds.)). Wiley-Blackwell.
       
    Mercredi 26 mai 2021 - 18:00 - en ligne

     

    Le cycle des Grandes Conférences des Archives Henri Poincaré est conçu comme un espace de rencontre entre chercheurs et grand public. Il couvre de nombreux champs disciplinaires : philosophie, épistémologie, éthique, histoire des sciences et des techniques, histoire des institutions, sociologie des sciences et des organisations, etc.

    Nous vous invitons dans ce cadre à écouter l'exposé présenté par

    Martin Kusch

    Université de Vienne, Autriche

    «Georg Simmel’s Relativism: Proto-Analytic Epistemology, Genealogy, and Jewish Philosophy»

    Quand?

    26 mai 2021, 18h

    Pour participer à la réunion en ligne, inscrivez-vous en cliquant ici.

    Évenement facebook – cliquez ici.

    RESUME

    Georg Simmel’s work on various forms of relativism is both one of the most original and one of the least-known contributions to early-twentieth-century German-language philosophy. In this paper, I shall offer a new interpretation of Simmel’s relativism, focusing mainly on his opus magnum, Die Philosophie des Geldes of 1900.

    My interpretation has two parts corresponding to Simmel’s two rather different projects vis-à-vis relativism: first, Simmel’s defence of epistemic relativism in terms familiar from analytic philosophy; and second, Simmel’s attempt to justify relativism genealogically by showing that it is the natural outcome of developments in the natural and social sciences, as well as in financial capitalism and the modes of thinking it encourages.

    The second project -- the “genealogy of relativism”, as I shall call it -- is, amongst other things, a response to two highly influential tropes in 19th-and-early-20th-century German and Austrian antisemitism: to wit, that the Jews are responsible for anything-goes-relativism on the one hand, and ruthless capitalism and socialism on the other hand. Simmel turns these tropes around: the Jewish relativist philosopher and social theorist is perfectly placed both to analyse the problems of the modern economy and culture, and to offer a way of escaping some of its problematic effects. In this way, Simmel at least implicitly presents relativism as a key pillar of Jewish philosophy.

    ***

    Pour d'autres conférences, allez sur le site des Archives Henri-Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (AHP-PReST)

    https://poincare.univ-lorraine.fr/fr/grandes-conferences-des-archives-he...

    Lundi 3 mai 2021 - 18:30 - en ligne

     

    Nous vous invitons à la onzième séance d'un séminaire pluridisciplinaire organisé par
    – Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies
    – laboratoire INTERPSY
    – Institut François Gény

    PSYCHOLOGIE POLITIQUE
    Entre philosophie et passions (P4)

    /Political psychology:
    between passions and philosophy (P4)
    Monthly seminar at the Lorraine University, Nancy, France/

    Pierre FASULA

    Quelle valeur du ressentiment ? 

    Lundi 3 mai 2021, à 18h30, sur zoom

    Inscrivez-vous ici pour participer.

    Pierre Fasula est philosophe, chercheur associé à l’ISJPS – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne


    RESUME: 
    Quelle valeur le ressentiment pourrait-il bien avoir ? Sa fréquente condamnation contemporaine, qui s’inspire souvent de Nietzsche ou de Max Scheler, masque peut-être la légitimité de certaines formes qu’il prend, ou en tout cas la nécessité de suspendre son jugement, quand il provient d’une expérience bien réelle de violence radicale, d’oppression ou de domination. Peut-on vraiment demander à une victime de ne plus être dans le ressentiment ? 

    Dans cette intervention, on commencera par souligner les différentes prises par le ressentiment. Sur cette base, on pourra alors esquisser une réponse à la question de la valeur morale et sociale du ressentiment, notamment de sa justification et de sa légitimité, mais aussi à celle de sa valeur de vérité – n’est-il pas censé pousser à la mauvaise foi, voire à la paranoïa ? 


    PRESENTATION DU SEMINAIRE

    https://seminairep4.wordpress.com/

    La psychologie politique est une discipline qui, dès ses origines, se conçoit comme pluridisciplinaire : ce projet propose donc la mise en place d’un séminaire interdisciplinaire et exploratoire autour des questions sollicitées par ce champ de recherche qui ne fait que commencer à se développer. La philosophie sociale, approche aujourd’hui dominante en philosophie politique en France, se concentre sur des aspects systémiques de la société qui déterminent en grande partie la psychologie des individus. Cette approche qui nous paraît structurante mérite à notre avis d’être complétée par une autre, plus intéressée par la psychologie individuelle, par la compréhension de sa complexité, éclairée par diverses théories (épistémologie, morale, théories politiques enfin), et par des facteurs personnels, influençant la réception des composantes théoriques.

    Nous voudrions mettre en œuvre nos compétences croisées en philosophie, psychologie, droit et politique, pour explorer le champ – la psychologie politique – dont les évolutions contemporaines ne cessent de nous interroger.

    Le séminaire est organisé sous les auspices de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques – SFPJ.
    PROGRAMME 2020-2021
    5 octobre 2020 – Didier Fassin (Institute for Advanced Study, Princeton / Collège de France), « Que peut-on apprendre des théories du complot? » (en ligne)
    2 novembre 2020 – Virginie Bonnot & Lola Girerd (Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris), « Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement » (en ligne)
    11 janvier 2021 – Michal Bilewicz (Warsaw University), « Hate speech: social, psychological and political consequences » (en ligne)
    1 février 2021 – Vincent Berthet (Université de Lorraine), « L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution » (en ligne & en présence)
    1 mars 2021 – Lou Safra (Centre de recherches politiques de Sciences Po / CEVIPOF), « L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques » (en ligne & en présence)
    12 avril 2021 – Raphaël Künstler, « Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ? »
    3 mai 2021 – Pierre Fasula (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), « Du ressentiment en politique »
    7 juin 2021 – Phil Hutchinson (Manchester Metropolitan University), « Political dimensions of shame » (en ligne)

    Mardi 27 avril 2021 - 14:00 - en ligne

     

    Séminaire : présentation des mémoires de masters de philosophie

    Nous vous invitons à un séminaire annuel de présentation des mémoires de master en cours d'élaboration.
    Nous avons invité quelques étudiantes et étudiants à nous parler de leur travail en cours, de leurs idées et des difficultés rencontrées – aussi bien méthodologiques que de fond.
    D'une part, il s'agit de créer un espace de discussion pour les personnes qui sont en train d'écrire leurs travaux en ce moment, et de l'autre – de montrer aux étudiantes et aux étudiants en licence et en M1 le processus d'écriture, et avoir une discussion plus générale sur le travail de recherche et d'écriture en philosophie.

    Le programme détaillé sera publié dans les jours à venir, mais bloquez cet après midi dans votre agenda !

    En présence de Paul Clavier, Roger Pouivet et d'Anna Zielinska (nous n'excluons pas d'invités surprises).

    Mardi 27 avril 2021, l'après midi.

    Programme

    14h00 Présentation du séminaire, et rappel des outils méthodologiques par Julien Borgeon

    14h30 Marjorie Kilbert, « La reconnaissance dans l'héritage hégélien »

    14h50 Célia Lescuyer, « Action politique et compréhension chorégraphique : un problème éthique posé par les mouvements sociaux »

    15h10 William Devillard, « Penser le diagnostic médical : entre objectivité et subjectivité

    15h30 Camille Piccolo, « De la relation entre l'art et la morale : Conceptions et critiques »

    La vidéo avec l'intervention de Chloé Mouthon est en ligne – visionnez-la avant la séance.

    Cf. l'événement facebook

    Participer à la réunion Zoom
    https://us02web.zoom.us/j/81141844543?pwd=WFgrMjRiUWJjREYzbmJMbVZsVkNrUT09
    ID de réunion : 811 4184 4543
    Code secret : 114729
     

    Mercredi 24 mars 2021 - 18:00 - en ligne

     

    Le cycle des Grandes Conférences des Archives Henri Poincaré est conçu comme un espace de rencontre entre chercheurs et grand public. Il couvre de nombreux champs disciplinaires : philosophie, épistémologie, éthique, histoire des sciences et des techniques, histoire des institutions, sociologie des sciences et des organisations, etc.

    Nous vous invitons dans ce cadre à écouter l'exposé présenté par

    Corine Defrance

    CNRS, Sorbonne Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe

    « La reprise des relations scientifiques franco-allemandes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale »

    24 mars 2021, 18h

    Pour participer à la conférence en ligne, inscrivez-vous en cliquant ici.

    Résumé : Dans l’immédiat après-guerre, l’Allemagne restait encore pour la plupart des Français, y compris pour bon nombre de scientifiques, « l’ennemi héréditaire ». Au tournant du nouveau millénaire, Pierre Papon, ancien  directeur général du CNRS, affirmait que la coopération scientifique et technologique en Europe avait été « impulsée par une dynamique franco-allemande ». Des documents officiels récents, édités conjointement par les ministères de la Recherche français et allemand affirment que la coopération scientifique bilatérale a « commencé après la signature du Traité de l’Élysée», entretenant ainsi, consciemment ou non, le mythe selon lequel le « franco-allemand » aurait commencé en 1963 avec De Gaulle et Adenauer. Depuis plusieurs décennies maintenant, les historiens ont réinterrogé ce récit qui occulte toutes les initiatives entreprises auparavant par différentes types d’acteurs à différentes échelles. Il faut donc revenir sur ces années d’immédiat après-guerre.  Bien sûr, avant la guerre – avant les guerres mondiales et même avant celle de 1870 – il y avait eu des échanges scientifiques et universitaires, mais ici nous nous interrogerons plus particulièrement sur  l’impact qu’a eu la Deuxième guerre mondiale et comment, et aussi par qui, les relations universitaires et scientifiques ont été renouées ? Comment a-t-il été possible d’établir une coopération étroite que certains disent « motrice » en Europe ? Enfin, quel a été l’impact réel du traité de l’Elysée sur la coopération bilatérale dans ce domaine ?

    Impulsé sur le mode de la contrainte dans l’immédiat après-guerre, la coopération scientifique et universitaire s’est développée dans les années 1950, sans qu’on puisse parler de « partenariat scientifique privilégié ». Dans les échanges universitaires en particulier, l’objet principal des premières coopérations a été moins scientifique que politique. Ces relations ont été durablement marquées par la dualité entre compétition et coopération. Dans le contexte de la guerre froide, selon les temps et les disciplines, la coopération européenne a permis de dépasser l’antagonisme franco-allemand et, en même temps, le bilatéralisme franco-allemand a consolidé la construction européenne. Il s’avère que la coopération scientifique a eu un autre rythme que celui de la coopération politique, culturelle, sociétale ou économique, avec des développements spécifiques en fonction des champs de recherche et des implications financières et politiques.

    Pour d'autres conférences, allez sur le site des Archives Henri-Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (AHP-PReST)

    Lundi 22 mars 2021 - 18:30 - en ligne

     

    Dans le cadre de la Semaine d'éducation et d'actions contre le racisme et l'antisémitisme de la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT) qui a lieu cette année du 21 au 28 mars 2021 – www.dilcrah.fr/semaine21mars – nous vous invitons à la conférence suivante :  

    Repenser l'antiracisme – nouveaux enjeux politiques et moraux

    par 

    Alain Policar 

    Sciences Po – CEVIPOF

    Lundi 22 mars 2021 à 18h30, en ligne. 

    La conférence a été enregistrée et est disponible en ligne.

    Page facebook de l'événement

    Résumé: Les nouvelles thématiques de lutte contre le racisme renouvellent l’approche du  concept de race. On a ainsi pu parler d’un racialisme antiraciste.  Ce renouvellement, et le nouveau vocabulaire qui l’accompagne, est à l’origine de nombreuses polémiques dont il conviendra d’examiner quelques-uns des enjeux. Nous verrons notamment que dans sa volonté de disqualifier l’antiracisme "moral " pour lui opposer un antiracisme "politique", il prend le risque d’essentialiser des catégories que la démarche antiraciste est supposée déconstruire. Mais il manifeste également une précieuse façon de donner à entendre la parole des victimes, et il oblige à un effort définitionnel du concept de racisme. Aussi, à condition d’éviter les impasses d’une stricte épistémologie du point de vue, peut-il servir à dégager les invariants du racisme et, corrélativement, à fournir les moyens théoriques de refuser la concurrence victimaire. 

    Présentation de l'auteur

    Agrégé de sciences sociales et docteur en science politique, Alain Policar a, après 16 années dans l’enseignement secondaire, enseigné à la faculté de droit et des sciences économiques de Limoges de 1988 à 2014. Il est, depuis 2008, chercheur associé au Cevipof (Sciences Po).

    Ses recherches portent sur l’histoire de la pensée sociologique ("Bouglé. Justice et solidarité", Michalon, 2009) et sur la théorie politique et la philosophie contemporaine ("La justice sociale. Les enjeux du pluralisme", Armand Colin, 2006, "Le libéralisme politique et son avenir", CNRS éditions, 2012, "Ronald Dworkin ou la valeur de l’égalité", CNRS éditions, 2015), "Comment peut-on être cosmopolite ?", Le Bord de l’eau, 2018, "Le libéralisme politique expliqué aux jeunes gens", Le Bord de l’eau, 2019, "Cosmopolitisme ou barbarie", Paris, Editions rue d’Ulm, 2020), "L’inquiétante familiarité de la race. Décolonialisme, intersectionnalité et universalisme", Le Bord de l’eau, 2020.

    Il a également participé à de nombreux ouvrages collectifs, dont le Dictionnaire historique et critique du racisme (PUF, 2013), en tant que membre du comité scientifique et coordinateur. Il a dirigé "Ronald Dworkin, l’empire des valeurs", Classiques Garnier, 2017 et "Le cosmopolitisme sauvera-t-il la démocratie ?", Classiques Garnier, 2019. 
    Il intervient régulièrement dans la presse (auteur de nombreuses tribunes, notamment dans Libération et Le Monde). Il est également auteur pour AOC, En attendant Nadeau, Laviedesidees.fr, Nonfiction.fr, Telos, The Conversation et membre du comité de rédaction de Raison présente.

    Il publiera en 2021 "Le monde selon Francis Wolff. Ontologie et éthique et anthropologie", Classiques Garnier et "L’universalisme en procès."

    Mercredi 21 avril 2021 - 18:00 - en ligne

     

    Le cycle des Grandes Conférences des Archives Henri Poincaré est conçu comme un espace de rencontre entre chercheurs et grand public. Il couvre de nombreux champs disciplinaires : philosophie, épistémologie, éthique, histoire des sciences et des techniques, histoire des institutions, sociologie des sciences et des organisations, etc.

    Nous vous invitons dans ce cadre à écouter l'exposé présenté par

    Magali Bessone

    « Justice réparatrice et injustices coloniales »

    21 avril 2021, 18h

    Pour voir l'enregistrement de la conférence, rdv ici :  https://youtu.be/N9qdtO-g1M0

    Résumé : Comment les demandes de réparations au titre de la traite et de l’esclavage colonial en France peuvent-elles être formalisées dans les termes d’une théorie de la justice? Cette question suppose de comprendre ce qui est en jeu dans ces demandes de réparations, de les sortir de la polémique identitaire pour les penser comme des "questions de justice". Mais elle suppose également d'opérer un changement de paradigme dans les théories de justice: on montrera qu'on conçoit mieux la nature des réparations (enjeu épistémique) et qu'on évalue mieux leur légitimité (enjeu normatif) dans une approche transitionnelle de la justice qu'avec les logiques ordinaires de la justice corrective ou distributive.

    Pour d'autres conférences, allez sur le site des Archives Henri-Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (AHP-PReST)

    Lundi 19 avril 2021 - 20:00 - en ligne

     

    Nous vous invitons à la neuvième séance d'un séminaire pluridisciplinaire organisé par
    – Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies
    – laboratoire INTERPSY
    – Institut François Gény

    Psychologie politique - entre philosophie et passions (P4)

    Political psychology: between passions and philosophy (P4)
    Monthly seminar at the Lorraine University, Nancy, France

    Raphaël Künstler

    Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ?

    Lundi 19 avril 2021, à 20h00, sur zoom

    Pour participer à cette séance, veuillez vous inscrire en cliquant ici.

    Raphaël Künstler est enseignant-chercheur (PRAG) en philosophie au laboratoire ERRAPHIS à l’Université Toulouse – Jean Jaurès.

    Résumé :
    Que ce soit dans son article « Behavioral Study of Obedience », publié en 1963, ou dans Obedience to Authority, publié en 1974, Stanley Milgram motive ses recherches en psychologie sociale par le désir de comprendre comment les atrocités nazies furent possibles. Les résultats de son expérimentation permettent-il vraiment d’expliquer comment des hommes ordinaires ont pu devenir des tueurs de masse ?

    Cette question a généré deux types de désaccords :

    1. Désaccord entre ceux qui acceptent la pertinence historiographique de l’expérience et ceux qui la refusent. Le cas central est ici celui de Christopher Browning et Daniel Goldhagen. Dépouillant l’un et l’autre les mêmes archives, celles du procès de membres du bataillon 101 de l’Ordnungpolizei, ils ont proposé deux explications diamétralement opposées de l’implication de citoyens ordinaires dans la mise en œuvre de l’Holocauste.

    2. Désaccord entre différentes manières de concevoir la pertinence historiographique de cette expérimentation. Paul Roth, qui adhère à la position de Browning, a ainsi sévèrement critiqué l’interprétation de Milgram par Zygmunt Bauman.

    J’explorerai ici une troisième voie : le dispositif expérimental de Milgram est pertinent pour le problème des bourreaux ordinaires, mais la manière dont il l’interprète rate l’essentiel du phénomène.

     

    PRESENTATION DU SEMINAIRE

    https://seminairep4.wordpress.com/

    La psychologie politique est une discipline qui, dès ses origines, se conçoit comme pluridisciplinaire : ce projet propose donc la mise en place d’un séminaire interdisciplinaire et exploratoire autour des questions sollicitées par ce champ de recherche qui ne fait que commencer à se développer. La philosophie sociale, approche aujourd’hui dominante en philosophie politique en France, se concentre sur des aspects systémiques de la société qui déterminent en grande partie la psychologie des individus. Cette approche qui nous paraît structurante mérite à notre avis d’être complétée par une autre, plus intéressée par la psychologie individuelle, par la compréhension de sa complexité, éclairée par diverses théories (épistémologie, morale, théories politiques enfin), et par des facteurs personnels, influençant la réception des composantes théoriques.

    Nous voudrions mettre en œuvre nos compétences croisées en philosophie, psychologie, droit et politique, pour explorer le champ – la psychologie politique – dont les évolutions contemporaines ne cessent de nous interroger.

    Le séminaire est organisé sous les auspices de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques – SFPJ.

    PROGRAMME 2020-2021

    • 5 octobre 2020 – Didier Fassin (Institute for Advanced Study, Princeton / Collège de France), « Que peut-on apprendre des théories du complot? » (en ligne)
    • 2 novembre 2020 – Virginie Bonnot & Lola Girerd (Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris), « Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement » (en ligne)
    • 11 janvier 2021 – Michal Bilewicz (Warsaw University), « Hate speech: social, psychological and political consequences » (en ligne)
    • 1 février 2021 – Vincent Berthet (Université de Lorraine), « L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution » (en ligne & en présence)
    • 1 mars 2021 – Lou Safra (Centre de recherches politiques de Sciences Po / CEVIPOF), « L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques » (en ligne & en présence)
    • 12 avril 2021 – Raphaël Künstler, « Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ? »
    • 3 mai 2021 – Pierre Fasula (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), « Du ressentiment en politique »
    • 7 juin 2021 – Phil Hutchinson (Manchester Metropolitan University), « Political dimensions of shame » (en ligne)

    Organisation

    Anna C. Zielinska, MFC au département de philosophie & chercheuse aux Archives Henri Poincaré – Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies

    & Romain Lebreuilly, MCF au département de psychologie & chercheur au laboratoire InterPsy.

    En collaboration avec Frédéric Géa, professeur de droit & chercheur à l’Institut François Geny. 

    Lundi 1 février 2021 - 19:00 - en ligne

    Rencontre en ligne autour du thème Réécrire l’histoire – Geschichtspolitik au 21e siècle (en anglais)

    Rewriting History
    Geschichtspolitik in the 21st Century

    1er février 2021

    13h00 à New York, 18h00 à Londres, 19h00 à Nancy, 20h00 à Tel-Aviv

    L'enregistrement du débat – sur la chaine youtube du département.

    Événement Facebook – cliquez ici

    Présentation
    L’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah a été déformée à de nombreuses reprises et a servi d’outil de propagande pendant la guerre froide. Pourtant, la manière dont elle est utilisée en temps de paix est nouvelle et complexe. La Geschichtspolitik, l’histoire politique, est aujourd’hui utilisée par de nombreux pays, comme la Russie, la Hongrie, la Pologne, la Lituanie, la Slovaquie et Israël.

    Cette Geschichtspolitik soulève de nombreuses questions : Comment la tension des écrits universitaires, des perceptions nationales et du discours public réécrit-elle l’histoire ? Les batailles de victimes peuvent-elles façonner le passé ? Quel est l’impact de la rencontre impossible des différents discours de ceux qui ont souffert de “blessures morales” massives ? Quel est le rôle des intellectuels dans ce débat ?

    Intervenants

    • Prof. Havi Dreifuss, historienne, professeure, directrice de l’Institut pour l’histoire des juifs polonais et des relations israélo-polonaises à l’Université de Tel Aviv et directrice du Centre de recherche sur l’Holocauste en Pologne, l’Institut international de recherche sur l’Holocauste Yad Vashem.
    • Dr Evgeni Klauber, historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, expert en Russie et dans le monde post-soviétique.
    • Dr. Robert Rozett, historien senior à l’Institut international pour la recherche sur l’Holocauste, Yad Vashem, ancien directeur des bibliothèques de Yad Vashem.
    • Prof. Dariusz Stola, historien, professeur à l’Institut d’études politiques de l’Académie polonaise des sciences, ancien directeur du Musée POLIN de l’histoire des Juifs polonais à Varsovie, Pologne.

    La discussion sera coprésidée par

    • Prof. Amos Morris-Reich, historien, directeur de l’Institut Stephen Roth pour l’étude de l’antisémitisme et du racisme contemporains à l’université de Tel-Aviv, chercheur à l’Institut Cohn pour l’histoire et la philosophie des sciences et des idées
    • Dr. Anna C. Zielinska, philosophe, MCF à l’Université de Lorraine à Nancy, France et à Sciences Po Paris ; directrice exécutive de l’AEMJP.

    Organisation

    • L’Institut d’histoire des Juifs polonais et des relations israélo-polonaises de l’Université de Tel-Aviv
    • Université de Lorraine (Nancy, France)
    • L’Association Européenne du Musée de l’Histoire des Juifs de Pologne POLIN (Paris/Tel Aviv)
    Lundi 8 février 2021 - 18:30 - en ligne

    Nous vous invitons à la cinquième séance d'un séminaire pluridisciplinaire organisé par
    – Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies
    – laboratoire INTERPSY
    – Institut François Gény

    Psychologie politique. Entre philosophie et passions (P4)

    Political psychology: between passions and philosophy (P4)


    Vincent Berthet

    L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution

    Lundi 8 février 2021, à 18h30, sur zoom

    (et peut-être en présence, en fonction des conditions sanitaires)

    La vidéo de la séance – cliquez ici

    Le séminaire P4 – présentation

    https://seminairep4.wordpress.com/

    La psychologie politique est une discipline qui, dès ses origines, se conçoit comme pluridisciplinaire : ce projet propose donc la mise en place d’un séminaire interdisciplinaire et exploratoire autour des questions sollicitées par ce champ de recherche qui ne fait que commencer à se développer. La philosophie sociale, approche aujourd’hui dominante en philosophie politique en France, se concentre sur des aspects systémiques de la société qui déterminent en grande partie la psychologie des individus. Cette approche qui nous paraît structurante mérite à notre avis d’être complétée par une autre, plus intéressée par la psychologie individuelle, par la compréhension de sa complexité, éclairée par diverses théories (épistémologie, morale, théories politiques enfin), et par des facteurs personnels, influençant la réception des composantes théoriques.

    Nous voudrions mettre en œuvre nos compétences croisées en philosophie, psychologie, droit et politique, pour explorer le champ – la psychologie politique – dont les évolutions contemporaines ne cessent de nous interroger.

    Le séminaire est organisé sous les auspices de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques – SFPJ.

    Programme 2020-2021

    • 5 octobre 2020 – Didier Fassin (Institute for Advanced Study, Princeton / Collège de France), « Que peut-on apprendre des théories du complot? » (en ligne)
    • 2 novembre 2020 – Virginie Bonnot & Lola Girerd (Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris), « Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement » (en ligne)
    • 11 janvier 2021 – Michal Bilewicz (Warsaw University), « Hate speech: social, psychological and political consequences » (en ligne)
    • 8 février 2021 – Vincent Berthet (Université de Lorraine), « L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution » (en ligne & en présence)
    • 1 mars 2021 – Lou Safra (Centre de recherches politiques de Sciences Po / CEVIPOF), « L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques » (en ligne & en présence)
    • 12 avril 2021 – Raphaël Künstler, « Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ? »
    • 3 mai 2021 – Pierre Fasula (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), « Du ressentiment en politique »
    • 7 juin 2021 – Phil Hutchinson (Manchester Metropolitan University), « Political dimensions of shame » (en ligne)

    Organisation

    Anna C. Zielinska, MFC au département de philosophie & chercheuse aux Archives Henri Poincaré – Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies & Romain Lebreuilly, MCF au département de psychologie & chercheur au laboratoire InterPsy, en collaboration avec Frédéric Géa, professeur de droit & chercheur à l’Institut François Geny. 

    Lundi 1 mars 2021 - 18:30 - en ligne

     

    Nous vous invitons à la neuvième séance d'un séminaire pluridisciplinaire organisé par
    – Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies
    – laboratoire INTERPSY
    – Institut François Gény

    Psychologie politique. Entre philosophie et passions (P4)

    Political psychology: between passions and philosophy (P4)
    Monthly seminar at the Lorraine University, Nancy, France

    Lou Safra

    L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques

    Lundi 1 mars 2021, à 18h30, sur zoom

    L'enregistrement de la séance – cliquez ici

    L'exposé et la discussion auront lieu en français.

    Facebook

    Lou Safra est chargée de recherche au laboratoire CEVIPOF (Sciences Po Paris) et chercheuse associée à l’Institut d’Études Cognitives (Laboratoire de Neurosciences Cognitives & Institut Jean Nicod, École Normale Supérieure, Paris). Elle s’intéresse aux mécanismes cognitifs sous-jacents aux comportements sociaux et politiques, notamment le choix du leader et la coopération.

    Le séminaire P4 – présentation

    https://seminairep4.wordpress.com/

    La psychologie politique est une discipline qui, dès ses origines, se conçoit comme pluridisciplinaire : ce projet propose donc la mise en place d’un séminaire interdisciplinaire et exploratoire autour des questions sollicitées par ce champ de recherche qui ne fait que commencer à se développer. La philosophie sociale, approche aujourd’hui dominante en philosophie politique en France, se concentre sur des aspects systémiques de la société qui déterminent en grande partie la psychologie des individus. Cette approche qui nous paraît structurante mérite à notre avis d’être complétée par une autre, plus intéressée par la psychologie individuelle, par la compréhension de sa complexité, éclairée par diverses théories (épistémologie, morale, théories politiques enfin), et par des facteurs personnels, influençant la réception des composantes théoriques.

    Nous voudrions mettre en œuvre nos compétences croisées en philosophie, psychologie, droit et politique, pour explorer le champ – la psychologie politique – dont les évolutions contemporaines ne cessent de nous interroger.

    Le séminaire est organisé sous les auspices de la Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques – SFPJ.

    Programme 2020-2021

    • 5 octobre 2020 – Didier Fassin (Institute for Advanced Study, Princeton / Collège de France), « Que peut-on apprendre des théories du complot? » (en ligne)
    • 2 novembre 2020 – Virginie Bonnot & Lola Girerd (Laboratoire de psychologie sociale, Université de Paris), « Psychologie sociale de l’action collective : antécédents et barrières à l’engagement » (en ligne)
    • 11 janvier 2021 – Michal Bilewicz (Warsaw University), « Hate speech: social, psychological and political consequences » (en ligne)
    • 1 février 2021 – Vincent Berthet (Université de Lorraine), « L’apport des sciences du comportement à la psychologie politique : le cas du comportement de redistribution » (en ligne & en présence)
    • 1 mars 2021 – Lou Safra (Centre de recherches politiques de Sciences Po / CEVIPOF), « L’apport de la psychologie évolutionniste à l’étude et à la compréhension des comportements politiques » (en ligne & en présence)
    • 12 avril 2021 – Raphaël Künstler, « Psychologie sociale et génocide : l’expérience de Stanley Milgram permet-elle de résoudre le problème des bourreaux ordinaires ? »
    • 3 mai 2021 – Pierre Fasula (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), « Du ressentiment en politique »
    • 7 juin 2021 – Phil Hutchinson (Manchester Metropolitan University), « Political dimensions of shame » (en ligne)

    Organisation

    Anna C. Zielinska, MFC au département de philosophie & chercheuse aux Archives Henri Poincaré – Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies & Romain Lebreuilly, MCF au département de psychologie & chercheur au laboratoire InterPsy, en collaboration avec Frédéric Géa, professeur de droit & chercheur à l’Institut François Geny. 

    Mercredi 16 décembre 2020 - 15:00 - en ligne

     

    Nous vous invitons à une conférence-débat organisée par le Département de philosophie de l'Université de Lorraine et les Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies;

    Pendant cette rencontre, le philosophe

    Emmanuel Renault

    (Université Paris Nanterre)

    fera une présentation (en français) intitulée:

    Entre reconnaissance et distribution.

    Autour d'Axel Honneth et de Nancy Fraser.

    Quand?
    mercredi 16 décembre 2020, 15h00-17h00

    La conférence a été enregistrée et mise en ligne.

    Cf. page facebook

    Emmanuel Renault est un philosophe, professeur à l'Université Paris Nanterre et membre du laboratoire SophiaPol. Spécialiste du marxisme, de la philosophie de Hegel, il travaille également sur la philosophie politique contemporaine.

    Pour une liste (non-exhaustive) de ses publications, cf.  https://dep-philo.parisnanterre.fr/navigation/les-enseignants/emmanuel-r...

    Organisation: anna.zielinska@univ-lorraine.fr 

    Jeudi 3 décembre 2020 - 20:00 - en ligne

     

    Sciences Po Paris, le campus franco-allemand à Nancy
    Département de philosophie de l'Université de Lorraine
    Vous invitent à la huitième table ronde virtuelle:

    Le management, du privé au politique

    Les théoriciens de l’économie du 20e siècle, ont tantôt présenté l’État comme une solution, tantôt comme un problème.
    L’intégration, dans la pensée sur l’Etat, d’idées issues du management propres au secteur privé, est de plus en plus répandue au sein des démocraties libérales. Elles semblent ainsi être attirées par le prétendu idéal scientifique des théories et des pratiques managériales. Ce processus est connu sous le nom de New Public Management.
    Nous aimerions nous interroger sur ce qui a rendu possible ce mélange de genres, quelles sont ses difficultés et quelles sont les conceptions alternatives de la gestion étatique au 21e siècle.

    Jeudi, 3 décembre 2020, 20h00

    L'enregistrement de la conférence

    Page facebook de l'événement

    La table ronde a réuni, pour cette séance :

    • Nicolas Matyjasik – politiste, enseignant à Sciences Po Lille. Il a dirigé, avec Marcel Guenoun, de l’ouvrage En finir avec le New public management, 2019.
    • Thibault Le Texier – chercheur associé au CESSP (Centre européen de sociologie et de science politique de la Sorbonne). Il est auteur de « Le Maniement des hommes : essai sur la rationalité managériale » (2016), et de « Histoire d’un mensonge : enquête sur l’expérience de Stanford » (2018). Cf. sa page web, pleine de ressources. 

    Accompagnés par Anna C. Zielinska, philosophe, maitresse de conférences à l'Université de Lorraine

    ***
    Si nous faisons cette discussion en public, c'est parce que nous voulons vous entendre sur les questions qui nous interrogent! Rejoignez nous, et parlez nous.

    La table ronde se situe dans le prolongement du cours "Abécédaire des idées politiques" d'Aurélie Filippetti et d'Anna Zielinska. 

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